« Un seul critère pour devenir une Parisienne : être une femme ! De tout âge et de tout horizon… » La condition pour participer à la prestigieuse course La Parisienne a bien été respectée ce dimanche 9 septembre 2018. 25 000 femmes se sont élancées par vagues du pied de la prestigieuse Tour Eiffel, pour une épreuve de sept kilomètres. Elles étaient belles, elles étaient souriantes, toutes heureuses de prendre le départ de cette course qui leur est réservée. Et cela devant Roxana Maracineanu, nouvelle ministre des Sports – dont c’était la première sortie publique – et Anne Hidalgo, maire de Paris.
Pour ces 25 000 femmes : L’essentiel est de participer

Impressionnant départ sur le pont d’Iéna, au pied de la Tour Eiffel.
Ici le résultat ne compte pas vraiment. L’essentiel est de participer, d’être là au cœur des femmes souvent des amies, des collègues de travail. Bien sûr il y a une coupe à l’arrivée pour les premières, selon les catégories, mais on ne se bat pas pour celle-ci. On se bat pour réussir à parcourir les 7 kilomètres et suivre les copines. Que l’on soit mince ou un peu plus enrobée, jeune ou senior, qu’importe ! Il n’y a pas de complexe à avoir. Et chacune sent cette égalité, cette fraternité au sein même du “peloton”. Cette année, la personne la plus âgée affichait fraîchement ses 88 ans ! Elle a pris le premier départ avec enthousiasme.

Roxana Maracineanu, nouvelle ministre des Sports et Anne Hidalgo, maire de Paris ont assisté au départ.
La première course féminine européenne

Une édition aux couleurs de la ville de New York. Les coureuses sont parties bien coiffées et masquées parfois !
Parmi les 25 000 participantes, il y a des championnes, des habituées du running, mais aussi beaucoup qui ne chaussent les baskets qu’occasionnellement. C’est un des atouts de cette épreuve qui est devenue la première course féminine européenne et la 3e course en France. Aujourd’hui, 25 000 femmes sont au départ, venue de tous horizons !
Une course, un thème
Chaque édition a un thème différent. C’était le thème des Caraïbes en 2017, Les Carnavals du Monde en 2016, les Pays Celtes en 2015, la Californie en 2014, le Japon en 2013… Cette année c’était New York City. Les coureuses n’ont pas manqué d’imagination. Elles étaient heureuses d’arborer les couleurs des États-Unis, multipliant dans leur tenue, les références américaines. On a vu ainsi courir des taxis ou des pompiers new yorkais, des joueuses de baseball ou de basket-ball… D’autres ont brandi pendant toute la course le drapeau américain ? Nous avons croisé plusieurs WonderWomen… Certaines avaient choisi de porter un couvre-chef typique américain. D’autres avaient confectionné avec grand talent des chapeaux très originaux… Le pari des organisateurs a été gagné et les filles ont joué le jeu, gardant toujours leur féminité jusqu’au bout des ongles !

Danielle à 88 ans, n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure de La Parisienne et a pris le départ aux côtés des coureuses élite !
Une course au rythme de la musique

De la musique tous les 250 mètres pour les pompiers de New York
Dès le départ le ton est donné. Sur le pont d’Iena, entre la Tour Eiffel et le Trocadéro, les premières notes sont données. Les coureuses n’ont pas le temps de stresser en pensant au départ qui approche. Un échauffement collectif est organisé, fun, chaleureux, rythmé et entraînant. Une fois lancées, la musique est toujours là… Pas moins d’une trentaine de groupes et plus de mille musiciens animent le parcours avec un groupe tous les 250 mètres. Inutile de vous dire que l’ambiance est au rendez-vous. Certaines participantes n’hésitent à a danser au son du Batucada, des fanfares, pipe band, gospel, percus africaines, rock, steeldrum, taïko, et orchestres, DJ…
Un challenge interentreprises exceptionnel
Chaque année La Parisienne met en place un challenge interentreprises. Une formidable idée qui a transformé la course en un véritable outil de communication interne, générateur de fierté et d’émotion. Cette année elles étaient 475 !
Les grandes entreprises sont là et leurs représentantes viennent en nombre. 50 entreprises font courir plus de 50 collaborateurs. La plus grande équipe est composée de 1 000 coureuses, c’est celle de Carrefour ! Citons le Laboratoire Nuxe, Eurosport, Smartbox Group France, la Banque Postale, Lagardère, Total, CNAM, Casino Supermarchés. Mais aussi Rothschild & Cie, Air France, Kiloutou, Fujifilm, Monoprix, Bolloré, Vinci Énergies, E.Leclerc, SFR, Leader Price-Franprix, l’Ambassade royale de Norvège…
Mais il y a aussi les représentantes de petites entreprises, d’hôpitaux, de commerçants qui s’entraînent spécifiquement pour montrer qu’elles aussi existent.
Cette année 150 entreprises se sont inscrites pour la première fois.
25 000 femmes et une gagnante
La gagnante de La course remporte le Trophée Colette Besson. Elle était la première marraine de La Parisienne… Elle a conquis nos cœurs le 16 octobre 1968 lors des Jeux de Mexico en décrochant la médaille d’or !
Dimanche, c’est Fadouwa Lehem qui l’a remporté en effectuant les 7 kilomètres en 23’40”, suivie par Fatoumata Sankhare en 25’12” et Carmen Oliveras, en 25’ 25”.
La course compte plusieurs autres catégories, celui de la maman, la grand-maman, handisport. Des challenges spécifiques aussi, comme celui de mère fille, de copines, de déguisements… 25 000 battantes, toutes plus motivées les unes que les autres.
Quelques chiffres
• Âge moyen : 38 ans
•50 % Première Parisienne
•1/3 des participantes à moins de 30 ans
Pour toutes, sans distinction d’âge
• 49 % ont entre 31 et 45 ans
• 84 % sont Franciliennes
+ de 1 000 artistes, musiciens, danseurs, masters trainers…
• Un parcours carte postale de 7 km au cœur de Paris
• 1 action caritative, 21 programmes de recherche financés depuis 2004
© Caroline Paux
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