Si vous souffrez de calculs rénaux, d’hypertension, d’ostéoporose, d’inflammations rhumatismales ou du colon, de maladies chroniques etc. vous êtes concernés par l’acidose. Pour le savoir, il suffit de mesurer votre pH urinaire. Cette mesure vous permettra de voir si votre équilibre interne acide/base n’est pas rompu et si votre organisme ne baigne pas dans un milieu trop acide. De toute manière, que vous soyez en bonne santé ou souffrant, vous avez intérêt à rétablir, ou au moins à préserver, votre équilibre acide-base.
Conseils alimentaires pour lutter contre l’acidose
Le régime alimentaire occidental est acidifiant en raison de la portion réduite des végétaux consommés. En effet, les fruits et légumes combinent une forte teneur en minéraux alcalins (bicarbonates, potassium, calcium, magnésium, sodium et potassium) à une faible teneur en minéraux acides (chlore, soufre et phosphore). Au niveau alimentation, nous faisons la part belle au sel (qui apporte des chlorures), aux viandes et aux laitages riches en phosphore. Ce mode alimentaire induit un déséquilibre entre les sources nutritives acidifiantes et alcalinisantes. Résultat, nous exposons notre organisme à une acidification. Notre corps dispose de systèmes tampons chargés de rétablir l’équilibre. Mais avec l’âge, ils sont de moins en moins performants.
Alimentation et acidose chronique
Si nous ne modifions pas notre hygiène alimentaire en diminuant les aliments acidifiants, une acidose chronique de faible niveau finit par s’installer. Des chercheurs ont observé que l’acidose chronique de faible niveau induite par l’alimentation montre le hiatus entre les besoins nutritionnels inscrits dans notre code génétique et les habitudes alimentaires occidentales*. Il semble que le fait d’avoir remplacé les végétaux que consommaient principalement nos ancêtres chasseurs cueilleurs avant l’agriculture (baies, feuillages, racines diverses) par des céréales raffinées et une surconsommation de viande soit en cause dans l’acidose.
Acidose : ses méfaits
L’effet de cette acidose chronique est pernicieux car il ne se fait ressentir qu’après bien des années de déséquilibre. De manière générale, elle se manifeste par des phénomènes inflammatoires et un vieillissement prématuré… avec son cortège de pathologies chroniques, métaboliques ou dégénératives. Une étude a montré qu’une alimentation trop acidifiante, comme celle des sociétés occidentales, rendrait les personnes plus sujettes à diverses maladies. Elle serait même la cause d’une déperdition des minéraux stockés dans les os favorisant l’ostéoporose**.
Ces complications peuvent être prévenues efficacement par des mesures nutritionnelles à visée alcalinisante. Comme nos ancêtres, nous devrions manger trois à quatre fois plus d’aliments alcalinisants que d’aliments acidifiants. Pour cela, optez pour les fruits et les légumes comme source prioritaire d’aliments basifiants. L’idéal consisterait à ce qu’ils deviennent votre plat principal et non l’accompagnement secondaire d’une pièce de viande. Ajouter des nutriments basifiants dans votre alimentation est excellent. Les herbes et les épices sont très alcalinisantes. Incorporez-les dans vos préparations. Par exemple, ajoutez cannelle, coriandre et gingembre dans votre salade de fruits.
Notez, enfin, que le pouvoir acidifiant d’un aliment n’a rien à voir avec son pH réel. Par exemple, les citrons sont très acides, mais les résidus qu’ils produisent après leur digestion et leur métabolisation sont très alcalins. Donc, la consommation de citron est anti acidifiante. De même, la viande est plutôt alcaline avant la digestion, mais son résidu métabolique étant très acide, la viande est très acidifiante.
Quels aliments privilégier pour éviter de souffrir d’acidose ?
Le caractère acidifiant ou alcalinisant d’un aliment dépend de plusieurs facteurs :
– sa teneur en protéines et en minéraux.
– le taux d’absorption des nutriments qu’il contient.
– la nature des résidus qu’il laisse après avoir été métabolisé.
Pour faire simple on gardera à l’esprit que sont :
Acidifiants : viandes, poissons, charcuteries, fromages, céréales raffinées (pain blanc, pâtes non complètes, riz blanc).
– Alcalinisants : fruits et légumes (frais, secs, crus, surgelés, cuisinés) légumineuses, féculents (pomme de terre).
Mais, comme toujours il y a des exceptions à cette règle générale : certains fruits sont légèrement acidifiants. D’une manière générale le lait et les matières grasses végétales jouent un rôle négligeable dans l’équilibre acido-basique de l’organisme. Cependant, il existe une grande controverse autour de la classification des aliments selon leur caractéristique acidifiante ou alcalifiante. Voilà pourquoi on trouve plusieurs classifications acide/basique des aliments. La plus célèbre est l’indice PRAL mis au point par le Dr Thomas Remer. L’indice PRAL est très performant car il quantifie l’influence de 100 g d’un aliment sur l’équilibre acide-base.
– PRAL positif (> 0) : l’aliment a un effet acidifiant
– PRAL négatif (< 0) : l’aliment a un effet alcalinisant
– PRAL égal à 0 : l’aliment est sans influence sur l’équilibre acide-base
Cet indice PRAL est difficile à utiliser car il est donné pour 100 g d’aliments consommés. Résultat, nous avons trop rapidement tendance à écarter de notre alimentation des denrées à indice PRAL élevé sans tenir compte de ce paramètre. Prenons l’exemple du parmesan dont l’indice PRAL est de 27 donc très acidifiant. Pour autant, saupoudrer votre bol de 250 g de soupe de légumes d’une cuillerée à café (5g) de parmesan n’altérera en aucune façon votre équilibre acido-basique.
Les conseils de PhytoQuant
« Pour vous faciliter la tâche, nous avons opté de nous baser sur les travaux de la nutritionniste Susan Brown, coauteure du livre “The Acid-Alkaline Food Guide” et qui s’est appuyée sur les publications scientifiques de nombreux spécialistes en la matière (Remer, Manz, Frassetto et Jaffe). Vous trouverez notre tableau indicatif ci-après. «
Pour compléter l’alimentation
Si l’acidose chronique de faible intensité est installée depuis longtemps, ou si on est atteint de pathologies chroniques, de syndromes inflammatoires, il est possible que la correction alimentaire ne suffise plus à rétablir l’équilibre acido-basique. Ceci peut être constaté par un simple test de pH urinaire*. Dans ce cas, il est nécessaire d’apporter à l’organisme les bases minérales tampons qui lui font défaut. Pour ce faire, PhytoQuant vous propose QuantaAlkalin qui est une combinaison unique de sels tampons, de sels minéraux basifiants et de Chlorophylle. Parlez-en à votre praticien de santé.
Pour vous aider dans votre pratique quotidienne, des kits de dépistage et d’essai QuantaAlkalin sont à votre disposition. Demandez-les auconseiller PhytoQuant : 0800 90 23 71
*Sebastian A, Frassetto LA, et al. Estimation of the net acid load of the diet of ancestral preagricultural Homo sapiens and their hominid ancestors. Am J Clin Nutr. 2002 Dec;76(6):1308-16.
** Ceglia L, Harris SS, Abrams SA, et al. Potassium bicarbonate attenuates the urinary nitrogen excretion that accompanies an increase in dietary protein and may promote calcium absorption. J Clin Endocrinol Metab. 2008 Dec 2. Texte intégral : jcem.endojournals.org
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