Nous pensons qu’en consommant 5 fruits et légumes par jour et en éviteant les aliments trop gras, trop sucrés, trop salés, nous mangeons bien. Biocoop va vous démontrer que c’est insuffisant.

De nombreuses études ont établi des liens entre la consommation d’aliments ultra transformés* et l’augmentation de maladies chroniques**. A l’heure où nous sommes en quête d’une alimentation plus saine, bio et locale, les AUT représenteraient plus de 70% de l’offre alimentaire emballée de la grande distribution. A nous de modifier nos habitudes en devenant plus exigeants. De cette manière, les industriels seront obligés de modifier leurs recettes pour qu’elles soient plus saines.

*appelés AUT
**telles que l’obésité, le diabète, le cholestérol ou l’hypertension.

Livraison des plats à cuisiner©Gaëlle Alban

Biocoop

Biocoop, s’est engagé dans la lutte contre l’ultra-transformation. Pour se faire, la marque a passé au crible près de 450 produits à marque. Elle a engagé un plan d’actions pour améliorer les compositions et réduire le niveau d’ultra-transformation de presque 150 références. Bien évidement, bon nombre d’entre nous continuerons à consommer des AUT. Il faut juste s’en tenir à une consommation occasionnelle. 

©Gaëlle Alban

Comment repérer les AUT pour les éviter ?

Un aliment ultra-transformé est un aliment industriel dont le processus de fabrication comporte plusieurs étapes. Un AUT contient au moins un ingrédient purifié et/ou dénaturé obtenu par des procédés technologiques relevant du cracking**ou de la synthèse chimique (protéines hydrolysées, émulsifiants, édulcorants de synthèse, arômes…). Ces différents ingrédients et/ou additifs sont appelés « marqueurs d’ultra-transformation » (MUT). 

**méthode consistant à décomposer un aliment brut en plusieurs ingrédients entrant ensuite dans la composition d’AUT.

Pourquoi ces AUT ?

Assembler des ingrédients industriels permet de créer des aliments bon marché, faciles à conserver et à utiliser, au goût standardisé.

A quel niveau sont-ils néfastes ? 

Responsables d’hypertension et de cancer lorsqu’ils représentent plus de 15% des calories avalées chaque jour, les AUT sont caractérisés par des calories vides*. Ces derniers sont souvent riches en sel, graisses saturées, sucres et pauvres en vitamines et fibres. Leur effet satiétogène étant réduit, il favorise de le surpoids. 

*faible teneur en fibres, protéines, composants bio-protecteurs…

Un objectif fixé à moins 20^% 

C’est l’objectif à horizon 2021 du Programme National Nutrition Santé 4 (PNNS). Il incite pour la première fois à réduire sa consommation de produits ultra-transformés pour privilégier les produits bruts. Chez Biocoop, l’ultra transformation est devenu un nouvel angle de travail. La marque travaille à la suppression des marqueurs d’ultra transformation sur ses produits. Remplacer un ingrédient par un autre est un réel défi technologique, surtout quand on cherche à limiter l’impact sur le goût et le prix. 

Quelques exemples

Retrait des sirops dans les céréales et proposer des laits végétaux sans amidon et gomme de xanthane. Suppression des levures phosphatées dans les sablés citron-coco. Les charcuteries sont sans sels nitrités, et bientôt ils devraient être sans lactose ni dextrose. Cet hiver, les soupes en rayons des soupes sont sans amidon ni sucre. Toutefois, sans solution alternative, l’ingrédient UT est maintenu.

©Juan Arbelaez

Quatre conseils Biocoop pour limiter la consommation d’AUT

Cuisiner des produits frais et bruts 

Pour éviter au maximum les AUT, misez sur des plats faits maison. Simple à retenir, la « règle des 3V « préconise un maximum de produits végétaux, vrais (pas ou peu transformés) et variés. 

Lire les étiquettes 

Tous les produits industriels ne sont pas des AUT. Des produits en apparence « simples » peuvent en être. Alors on ouvrez l’oeil et décryptez les étiquettes pour repérer les marqueurs d’ultra transformation (MUT). Dès que vous apercevez un aliment que vous ne pourriez pas avoir dans votre placard*, c’est que vous avez affaire à un AUT. 

*isolat, lécithine, amidon modifié, sirop de glucose-fructose, protéine hydrolysée…

Aller à l’encontre des idées reçues 

Les plats végétariens ou végans à base de protéine texturée ainsi que les aliments des rayons « diététiques » ne garantissent pas l’absence d’AUT. Au contraire, ils comportent des additifs et arômes industriels pour reproduire, par exemple, la texture et le goût de la viande. 

Sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge 

Les enfants sont souvent ciblés par les AUT. Ils deviennent dépendants à tous ces sucres ajoutés à l’index glycémique élevé, notamment le sirop de glucose-fructose. Les jeunes parents ont souvent du mal à leur dire non ! La solution ? Les collations authentiques : fruit frais ou petite compote avec deux poignées de fruits secs. Et pourquoi ne pas profiter du weekend pour cuisiner ? Les enfants seront ravis de toucher, sentir, goûter les produits, surveiller la cuisson ou ajouter leur épice préférée. Les bonnes habitudes alimentaires et la cuisine s’enseignent dès le plus jeune âge, et c’est en plus la garantie de passer un bon moment en famille ! 

Un rapprochement intéressant

Biocoop s’est rapproché de l’entreprise française Siga pour faire un diagnostic des produits à marque existants et réorienter leur reformulation selon trois axes : nutritionnel, clean label sur les additifs et ultra-transformation (garde-fou des deux premiers critères). 

À date, ce score n’est pas encore présent sur les emballages des produits Biocoop mais il est disponible sur le site ecommerce bio.coop. Il sera à retrouver sur les produits à marque Biocoop dans les prochains mois.

Pour en savoir plus

Copyright : Gaëlle Alban – Juan Arbelaez
Crédit Photos : Biocoop

Pour découvrir la recette Cordon Bleu de Juan Arbelaez
Le défi AUT de Juan Arbelaez :

La recette du cordon bleu de Juan Arbelaez :

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