Dîner au calme et dans un écrin de verdure au coeur de la capitale, c’est possible avec Le Clos Belle Juliette. A deux pas de Montparnasse, ce bel endroit pourrait passer inaperçu. Ce qui serait dommage car les cocktails y sont extras et la cuisine de qualité. La terrasse ombragée donne sur le square d’un Couvent. Ce qui vous garantit de passer un moment au calme tout en dégustant des mets savoureux.
Chaque année, en Mai, Le Clos Belle Juliette ouvre les portes de sa terrasse et de son jardin confidentiel. Le Clos Belle Juliette séduit par son bar d’été prolongé d’une adorable terrasse où il fait bondéguster cocktails et snacking chic, à l’abri de l’effervescence de la ville.
Le Clos Belle Juliette
Depuis cinq ans, cet endroit particulier et verdoyant vous propose une carte de cocktails imaginés par Victor Delpierre. Barista de renom, ce dernier a aussi été élu « Best Mojito Paris » en 2011. Il réalise ses créations avec la gamme de rhums arrangés, Baristéa. Baristéa a reçu le prix de l’innovation Top Rhum en 2017 pour l’association inédite entre rhum, café, thé et tisane. Flora Mikula* gère la carte d’inspiration italienne du Clos Belle Juliette. On y retrouve des antipastis, des focaccias, ou encore des pâtes et salades. A découvrir en semaine de 16 heures jusqu’à minuit et de 14 heures à 21 heures le dimanche en formule bar.
*Chef cuisinière française consacrée « Chef de l’année » en 2009 (le Pudlo).
La Belle Juliette : des belles histoires à découvrir
Dans la pure tradition parisienne de Saint-Germain-des-Prés, La Belle Juliette porte une vision moderne sur le romantisme et de la convivialité urbaine. Pascal Moncelli et son épouse, propriétaires de l’hôtel, ont voulu conter des histoires autour d’une héroïne du 19e siècle. D’une beauté exceptionnelle, elle a fréquenté tous les personnages intellectuels et politiques de son époque. Juliette Récamier (La Belle Juliette), a donné son nom à cet hôtel. Véritable génie dans l’art de recevoir, elle a tenu un salon littéraire couru de toute l’intelligentsia de l’époque depuis l’âge de 15 ans jusqu’à sa mort à 72 ans.
Une femme de talent et de coeur
Pendant un demi siècle, digne héritière des salons du 18e, Juliette a incarné la sociabilité à la francaise. Elle est celle qui a su aider François-René de Chateaubriand, l’homme auquel elle a voué sa vie. C’est grâce à elle qu’il a pu mener à bien son chef-d’oeuvre Les Mémoires d’Outre-Tombe. Dans les chambres, la décoratrice Anne Gelbard évoque l’époque et les amitiés de Juliette. Elle a travaillé sur une variation du style Empire, remplie de poésie et d’humour. Seules les gravures et les cadres des chambres sont d’époque.
Des créations spécifiques
Le mobilier s’inspire de créateurs scandinaves, maîtres du design contemporain. Les couleurs spécialement créées par Anne, traduisent les différentes périodes de la vie de Juliette Récamier. Classicisme et modernité., matières nobles et haute technologie, design et confort se côtoient aisément.
La nouvelle aile contemporaine « L’Abbaye-aux-Bois »
L’Abbaye-aux-Bois, couvent des Bernardines, se situait au 16 rue de Sèvres. Les religieuses louaient des appartements aux dames de la haute société, veuves ou ayant eu des revers de fortune. Chateaubriand, dans les Mémoires d’outre-tombe, décrit les lieux : « La chambre à coucher était ornée d’une bibliothèque, d’une harpe, d’un piano, du portrait de Mme de Staël et d’une vue de Coppet au clair de lune. Sur les fenêtres étaient des pots de fleurs. Quand, tout essoufflé après avoir grimpé trois étages, j’entrais dans la cellule, aux approches du soir, j’étais ravi. La plongée des fenêtres était sur le jardin de l’Abbaye, dans la corbeille verdoyante duquel tournoyaient des religieuses et couraient des pensionnaires. La cime d’un acacia arrivait à la hauteur de l’oeil. Des clochers pointus coupaient le ciel et l’on apercevait à l’horizon les collines de Sèvres. Le soleil mourant dorait le tableau et entrait par les fenêtres ouvertes.«
Pourquoi l’Abbaye-aux-Bois ?
Après un exil de trois ann.es en Italie et suite à de nouveaux revers de fortune de son mari, Juliette Récamier s’installe à l’Abbaye-aux-Bois. C’est dans l’aile transformée en maison de repos qu’elle vécut de 1819 à 1849. Pendant trente années, ses réceptions rassemblaient autour d’elle et de Chateaubriand les esprits les plus brillants de l’époque : Victor Cousin, Edgar Quinet, Tocqueville, de jeunes .crivains comme Lamartine, Sainte-Beuve, Balzac, des artistes, des acteurs comme Talma, etc…
Hôtel & Spa La Belle Juliette
92, rue du Cherche-midi
75006 paris
01 42 22 97 40
reservation@labellejuliette.com
Copyright : Gaëlle Alban
Crédit Photos : La Belle Juliette
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