Les Voiles de Saint-Tropez se sont déroulées du 27 septembre au 5 octobre. Pas moins de 245 concurrents y ont participé pour gagner un des 19 trophées.
On ne peut pas parler des Voiles de Saint-Tropez sans citer le Trophée Rolex. En effet, les liens qui unissent la marque horlogère suisse et les Voiles de Saint-Tropez se sont noués dès 2006. Cette année là, c’est la goélette aurique So Fong (25 mètres) datant de 1937, qui inscrivit le premier son nom au Trophée Rolex. Jusqu’en 2016, la récompense fut d’ailleurs attribuée au meilleur voilier classique de plus de 16 mètres, sans autre critère distinctif.

Une foule immense déhambule dans Saint-Tropez.

Une magnifique compétition

Des voiliers majestueux.
Les Voiles de Saint-Tropez
Rolex et Les Voiles de Saint-Tropez
Grâce au choix d’une catégorie de voiliers de Tradition élue par un comité, Rolex a pu mettre à l’honneur, tous les ans, une classe en particulier. Ce qui lui a permis de rendre hommage à la diversité de ces unités de prestige. Toutes ont été restaurées avec soin et menées avec passion. Ainsi, en 2023 on célébrait la victoire du Yawl Varuna (1939). L’an passé, les Epoque Aurique étaient célébrés et c’est Marga, le 10 m JI mené de main de maître par Torben Graël qui inscrivait son nom au palmarès.
Pour sa vingtième édition en 2025, le prestigieux Trophée Rolex sera remis au meilleur des Big Boats. Ces derniers avaient été honorés pour la dernière fois en 2022 avec la victoire de Shenandoah of Sark (54,35m). Une douzaine d’unités y ont participé. Parmi elles, la prestigieuse goélette Atlantic dont ce fut la première participation officielle.

Des concurrents qui veulent gagner.

Des voiliers qui font rêver.

Une superbe vue sur Saint-Tropez.
BMW et Edmond de Rothschild
BMW pour les Modernes et Edmond de Rothschild pour les Maxis ont décoré la catégorie mise à l’honneur. Cette année, le Trophée BMW a récompensé les « IRC B »*. De grandes unités, généralement optimisées pour la régate dès leur conception et menées par des équipages de haut niveau qui mêlent professionnels et amateurs.
Des quatre catégories de Maxis, celle qui recevra le Trophée Edmond de Rothschild n’est pas encore connue. Pour rappel, Jolt, Lyra, Yoru et Six Jaguar se sont imposés respectivement dans leur classe en 2024.
*bande de rating intégrant les prestigieux TP 52, où l’on croise aussi bien des Wally Rocket, First, Solaris Club Swann, ou Code 1.

Un petit bonhomme bien sympathique.

Une flotte au repos.

Le vent souffle fort.
L’esprit corinthien bien présent
De l’esprit corinthien François Carn* disait : « Le Corinthian spirit ne se résume pas au fair-play. D’ailleurs, il ne s’explique pas. Toutefois, il manifeste sa présence par certains signes. En premier, faire preuve de discrétion et de modestie dans la victoire comme dans la défaite. Puis, rester courtois dans les manœuvres les plus désespérées, un brin d’élégance mais point trop car l’arrogance n’est pas loin. Mais également, faire preuve de bonne humeur communicative, se rappeler sans cesse que la régate est un jeu et doit le rester »
Pour Pierre Roinson** : « les 70 ans du Club 55 sont un symbole que nous fêteront dignement. Cette date de 1955 marque un tournant dans le développement de notre club ». En 1955, la SNST organisait sa première grande régate avec un aller-retour vers San Remo. Et la première édition de Saint-Tropez-Porquerolles-Saint Tropez, parrainée par le couturier Dior.
*ancien président du Yacht Club de France (1986-1996) et ami des Voiles de Saint-Tropez, disparu le 6 août dernier.
** président de la Société Nautique de Saint-Tropez.

Des marins passionnés.

Saint-Tropez s’endort paisiblement.
Les Voiles au couteau
Cette œuvre de l’artiste Jacques Cordier a été retenue pour l’affiche des Voiles de Saint-Tropez. Une huile lumineuse et pleine d’intensité. Ce bouquet de couleurs rappelle les empoignades de yachts au passage des bouées. Travaillée au couteau par ajouts et enlèvements successifs de matière, l’huile trouve ici une belle force d’évocation. Qu’il s’agisse de la profondeur des bleus du ciel et de la mer ou des reflets des coques et des voiles.
Né en région parisienne en 1937, Jacques Cordier a d’abord peint la ville à l’encre de chine. Puis, il a saisit dans chaque déplacement en bord de mer, l’opportunité d’exercer son talent dans une grande variété de techniques. Crayon et fusain pour décrire la plage de Pampelonne, aquarelle de l’entrée du port de Honfleur, huile sur le cap d’Antibes et le golfe de Saint-Tropez…
A savoir
Exposées encore cet été sur la place des Lices, ses œuvres rappellent la trajectoire riche mais courte de ce Tropézien d’adoption, marié à Simone, la fille des propriétaires de l’hôtel de la Ponche, qui n’eut de cesse, depuis le décès de Jacques en 1975 dans un accident de voiture, de continuer à rendre hommage à son art.

Des voiliers que l’on aimerait avoir.
Infos pratiques
Pour en savoir plus sur Les Voiles de Sain-Tropez 2025
Reportage Photos : Jean-Pierre BIZOT
A lire aussi sur le Site Dynamic Seniors : https://dynamic-seniors.eu/voiles-de-saint-tropez-2025/











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