Vivez un jeudi “Nocturne” au Parc Zoologique de Paris

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Vivez un jeudi “Nocturne” au Parc Zoologique de Paris

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Cette année, le Parc Zoologique de Paris, situé dans le Bois de Vincennes, a fêté ses 85 ans et les 5 ans de sa réouverture. Rappelons qu’après trois années de travaux, le Parc Zoologique s’est totalement transformé. Il est devenu un autre zoo, privilégiant la mise en valeur des milieux naturels et le bien-être des animaux. Plus de 4 millions de visiteurs sont venus le découvrir depuis sa réouverture en 2014. Cet été, tous les jeudis jusqu’au 15 août, le Parc Zoologique de Paris ouvre ses portes en soirées. C’est une sortie à vivre absolument en famille, entre amis… ou même seul. Un moment de détente privilégié que nous avons testé.

Le rendez-vous est donné à 19 heures. La journée a été chaude et le fait d’entrer dans le zoo à cette heure est déjà rafraîchissant. Quelques visiteurs partent à l’aventure du parc à leur rythme. D’autres préfèrent assister aux présentations des animaux données par un soigneur. Une façon pédagogique de les découvrir avec une approche très complète. Il nous présente les espèces, leurs spécificités, leurs conditions de conservation. Ce soigneur partage aussi des anecdotes et nous raconte la vie des animaux avec passion.

Le Parc zoologique compte 48 mammifères dont ce magnifique lynx.

Le Parc zoologique compte 48 mammifères dont ce magnifique lynx.

La biozone de Patagonie, première étape du Parc Zoologique

Les lièvres de Patagonie ne sont pas des lapins

La maman Mara veille, tandis que son bébé se nourrit

La maman Mara veille, tandis que son bébé se nourrit

J’arrive dans la zone de Patagonie et aperçois au loin, des Maras. Ce sont des animaux parents de la souris qui ressemblent à des lapins mais qui n’en sont pas ! Ces mammifères rongeurs ont comme surnom “Lièvre de Patagonie”. Les maras forment des couples très fidèles et vivent en groupes. Une mère est en train d’allaiter son bébé. Joli tableau pour démarrer la visite. J’aperçois également des nandous, des Poudous et des vigognes. Les vigognes ressemblent à des lamas. Ils vivent sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes et leur laine, très fine, est utilisée pour fabriquer des vêtements. L’un d’entre eux se délecte des feuilles d’un arbuste qui a eu la mauvaise idée de s’étendre vers l’enclos !

Deux couples d’otaries à crinière

C’est l’heure du poisson pour les otaries. Les soigneurs veillent à partager équitablement !

C’est l’heure du poisson pour les otaries. Les soigneurs veillent à partager équitablement !

Je me retourne vers le bassin des otaries. Des soigneurs arrivent avec leurs seaux chargés de poissons. C’est l’heure du dîner ! Les animaux les repèrent immédiatement et nagent rapidement vers eux. Ela et Nora, Portos et Aramis, se précipitent en premier. Ce sont des otaries à crinière. Dans la nature, ces mammifères marins vivent le long des côtes du Chili et de l’Argentine.

Les otaries à fourrure australe gourmandes et obéissantes

Obéissantes otaries…

Obéissantes otaries…

Puis arrivent Quito et Jaci, un couple d’otaries à fourrure australe. Ils sont arrivés en février dernier et se sont vite adaptés au rythme du zoo. Leur taille est impressionnante. Ils regardent avec gourmandise la jeune soigneuse leur tendre de délicieux poissons… Tous lui obéissent, se laissent caresser et attendent sagement leur tour. Ils sont presque attendrissants ! Fin du dîner, et hop, un petit tour sous l’eau pour se rafraîchir. À travers l’épaisse dalle vitrée du vaste bassin on peut les voir jouer. Le parc parisien est le premier zoo français à présenter cette espèce à fourrure australe et à montrer en même temps l’espèce à crinière. Dans le bassin d’à côté, les manchots ont l’air vexés que personne ne s’intéresse à eux. Visiblement, ce n’est pas l’heure de jouer ! ils se dandinent pour accéder à leurs espaces creusés dans le rocher. Tranquilles ! Ou plongent dans leur bassin en s’amusant avec les visiteurs qui les regardent.

Les manchots aiment jouer avec le public.

Les manchots aiment jouer avec le public.

Macéo, le puissant puma

Macéo, le Puma, est un prédateur redouté qui peut sauter jusqu’à 4 mètres de haut sans élan !

Macéo, le Puma, est un prédateur redouté qui peut sauter jusqu’à 4 mètres de haut sans élan !

Pas très loin un puma tourne dans son espace. Cet animal dont le nom vient de “Quechua”, voulant dire “Puissant”, a été appelé Macéo. Il a été capturé il y a plusieurs années par les autorités chiliennes alors qu’il rodait à proximité d’élevages dans le sud du Chili. Macéo a passé un long moment dans un centre de réhabilitation avant d’être confié au Parc zoologique de Paris. Ce puma suit un entraînement avec une cible pour l’habituer à s’approcher des grilles. Il apprécie particulièrement les cailles que les soigneurs lui offrent pour le récompenser. Fin de la zone de Patagonie, j’entre dans la zone africaine, la plus étendue du parc !

La biozone Afrique

L’espace Africain, un espace de plus de 4,5 hectares, abrite les plus grands mammifères.

L’espace Africain, un espace de plus de 4,5 hectares, abrite les plus grands mammifères.

L’espace africain est le plus vaste des cinq espaces que compte le parc. Situé en partie centrale, il couvre 4,5 hectares. La biozone est constituée d’une vaste plaine de la savane arborée au delta. Elle offre une belle perspective sur le Grand Rocher dans son intégralité. C’est sans doute une des zones vedette car elle abrite de grands mammifères d’origine africaine. Ce biozone est d’ailleurs mis en avant pour le 5e anniversaire du Parc Zoologique. Avec “Le rendez-vous sauvage Afrique” organisé depuis le 6 juillet jusqu’au 1er septembre. De nombreuses activités sont organisées spécialement. Présentations et nourrissages, accès privilégiés, visites guidées, mercredis thématiques…

Les rois lions, magnifiques

Le lion reste le Roi des lieux. Prévoyez un peu de temps pour le regarder.

Le lion reste le Roi des lieux. Prévoyez un peu de temps pour le regarder.

Je veux absolument voir les lions. Lors d’une précédente visite, ils s’offraient une belle sieste et n’ont pas bougé d’un poil. Jusqu’à ce que je les abandonne pour découvrir un autre espace. Cette fois-ci, j’ai de la chance. Ils sont magnifiques et parfaitement éveillés. Il est 19 h 50, c’est visiblement une bonne heure. À travers la vitre de séparation on les voit se dorer au soleil du jour qui tombe et se promener dans leur enclos. Ils sont cinq : Aswad, une belle et douce lionne apprécie les positions en hauteur. Buni et Savanah, deux autres femelles ainsi que Kibo et Atlas, deux lionceaux qui portent maintenant fièrement leur belle crinière.

A l’heure de la visite nocturne, les lionnes sont bien éveillées !

A l’heure de la visite nocturne, les lionnes sont bien éveillées !

Deux rhinocéros blancs d’Afrique

Des légendes prêtent aux cornes du rhinocéros blanc des vertus érotiques, ce qui vaut à ces animaux d’être chassés par les braconniers. C’est une race très menacée.

Des légendes prêtent aux cornes du rhinocéros blanc des vertus érotiques, ce qui vaut à ces animaux d’être chassés par les braconniers. C’est une race très menacée.

Je me dirige ensuite vers la zone des rhinocéros blancs. Ce sont les plus gros mammifères sur terre après l’éléphant ! Le Zoo de Paris en abrite deux, Wami et Angus. Ils sont au fond de leur zone mais on les distingue très bien. Puissants et terreux… On voit qu’ils aiment se rouler dans la boue, histoire de se rafraîchir ! Ces mammifères peuvent vivre jusqu’à 50 ans en captivité. Contrairement à leurs cousins d’Asie, ils possèdent deux cornes. Ils évoluent au milieu de plusieurs Addax qui ne les quittent pas des yeux.

Les zèbres de Grévy, de joyeux joueurs

Les zèbres sont de grands joueurs…

Les zèbres sont de grands joueurs…

Le parcours nous conduit ensuite vers les quatre zèbres de Grévy. Ils sont vraiment beaux et la lumière du jour qui tombe est magnifique sur leur pelage. Ces équidés vivent dans les savanes sèches au nord du Kenya et en Éthiopie. L’espèce des zèbres de Grévy est historique au Zoo de Paris. Le premier d’entre eux a été offert à Jules Grévy, Président de la République française, en 1882, par Ménélik II, empereur d’Éthiopie. Qwara est une jolie femelle reproductrice. Elle cohabite joyeusement avec deux autres femelles, Spoutnik et Serdtse et Florian, le mâle de la troupe. Ils aiment beaucoup jouer et leurs cris s’entendent de très loin !

La très jolie robe des zèbres de Grévy.

La très jolie robe des zèbres de Grévy.

Un troupeau de girafes emblématique

Les girafes emblématiques du Parc zoologique

Les girafes emblématiques du Parc zoologique

J’aperçois les Oryx algazelles, puis je me dirige vers les girafes qui se trouvent dans la plaine Sahel-Soudan où cohabitent plusieurs espèces. Elles sont superbes, élégantes et gourmandes. Ce groupe de girafes, emblématique du Parc, est le plus important d’Europe. Elles sont issues de la sous-espèce dite des Girafes de Kordofan, du nom d’une ancienne province du Soudan. Une espèce inscrite sur la Liste Rouge de l’IUCN en danger critique d’extinction. Dans les années 1990, la population de la girafe d’Afrique de l’Ouest était tombée à moins de 60 individus à cause du braconnage. Début 2018, il en reste que 1 400 dans la nature mais leur conservation se heurte aux dangers de la guerre civile.

Girafes gourmandes

Les gourmandes !

Un girafon est né le 3 juillet dernier

Un bébé girafon est né le 3 juillet dernier…

Un bébé girafon est né le 3 juillet dernier… © F-G Grandin MNHN

Le Parc zoologique de Paris compte 16 girafes, avec en plus le petit dernier, un joli petit girafon qui est né le 3 juillet dernier. Sa maman, Goumie, a mis bas après plus de 13 mois de gestation ! Elle est elle-même fille d’Agamie, 36 ans, qui était la doyenne du groupe des girafes du parc. Celle-ci a donné naissance à 14 girafons, aujourd’hui visibles dans plusieurs parcs zoologiques dans le monde. La mère d’Agamie, prénommée Agathe et sa grand-mère, Sophie, ont elles aussi vécu dans le Parc Zoologique de Paris.

Un perroquet en liberté

Un perroquet vert en liberté sous le ciel de Paris… beau contraste !

Un perroquet vert en liberté sous le ciel de Paris… beau contraste !

Je me dirige vers les babouins que j’entends crier au loin. En levant les yeux j’aperçois un magnifique oiseau qui vole en toute liberté… Il s’arrête sur un arbre devant moi. Quelle chance. Il s’agit je pense d’un perroquet vert avec un bec rouge. Rencontre étonnante car c’est assez rare de voir voler ce genre d’oiseau hors de volières. Il a dû s’échapper et se trouve bien dans l’immense parc du Bois de Vincennes.

Les babouins du Guinée

Les babouins vivent en groupes. Ce sont les femelles qui dominent…

Les babouins vivent en groupes. Ce sont les femelles qui dominent…

Le babouin de Guinée, “Papio papio” est un primate qui vit d’ordinaire dans la savane africaine. Nous arrivons dans un vaste enclos qui possède plusieurs espaces vitrés permettant aux visiteurs de regarder les singes sans risque. En contrebas nous pouvons voir évoluer un groupe important de babouins. Il faut prendre le temps de les observer, c’est vraiment intéressant. La plupart du temps, ils restent au sol et bougent beaucoup. Ils ne grimpent dans les arbres que pour dormir ! On aperçoit différents groupes, des adultes, des jeunes. Le soigneur nous explique qu’ici, ce sont les femelles qui dominent, malgré les démonstrations des mâles dominants. La matriarche s’appelle Pachmalou et évolue dans le harem de Chud. On voit les babouins s’épouiller les uns les autres. Il paraît que ces gestes apaisent les tensions et renforcent la cohésion des groupes !

 Les séances d’épouillement apaisent les tensions et renforcent la cohésion des groupes de babouins. 

Les séances d’épouillement apaisent les tensions et renforcent la cohésion des groupes de babouins.

 L’espace réservé aux Babouins permet aux visiteurs d’assister facilement au quotidien des singes.

L’espace réservé aux Babouins permet aux visiteurs d’assister facilement au quotidien des singes.

Arrivée de deux nouvelles espèces : les suricates et les otocyons

Depuis ma visite, de nouveaux pensionnaires sont arrivés : des suricates et des otocyons. Ils sont originaires des savanes du sud de l’Afrique. Les premiers vivent en groupes composés d’une dizaine d’individus mâles et femelles. Des « sentinelles », dressées sur leurs pattes arrière, surveillent le territoire. Et le reste du groupe s’occupe tranquille des jeunes, cherche de la nourriture ou se repose. Les otocyons, eux ressemblent à des renards à grandes oreilles. Ce sont des carnivores-insectivores. Un nouvel enclos a été aménagé pour les accueillir, au pied du Grand Rocher.

Une volière de 2000 m2

Les Flamants roses ont accueilli deux naissances en 2018. Une dizaine de petits sont nés depuis la réouverture du Parc.

Les Flamants roses ont accueilli deux naissances en 2018. Une dizaine de petits sont nés depuis la réouverture du Parc.

La visite africaine se termine dans l’immense volière de plus de 2000 m2 située à proximité. Un ponton de bois traverse les lieux et je découvre de nombreux spécimens. Flamants roses, spatules blanches, ibis sacrés, cigognes, ombrettes… Une vingtaine d’espèces différentes d’oiseaux volent d’arbres en arbres.

La volière accueille une vingtaine d’espèces d’oiseaux…

La volière accueille une vingtaine d’espèces d’oiseaux…

La biozone Europe

Au pied du grand rocher emblématique du Parc, j’arrive dans la zone Européenne. Dans une ambiance forestière vivent des loups ibériques, des lynx, des gloutons, des vautours, des loutres, un caméléon, etc. La zone est assez tranquille à l’heure où je passe. L’obscurité tombe et il faut ouvrir l’œil pour distinguer les animaux.

Entre vautours et loups

Les vautours fauves se nourrissent essentiellement de carcasses.

Les vautours fauves se nourrissent essentiellement de carcasses.

Je passe très vite devant la volière aux vautours. J’adore ces oiseaux, mais je préfère les voir voler dans le Vercors, les Baronnies, le Verdon ou les Pyrénées. Ils sont en train de dîner… Je poursuis ma visite vers la zone réservée aux loups… déception. Ils se cachent. Enrique, Diego et Gordo, originaire de la péninsule ibérique, se sont réfugiés au fond de leur enclos et je ne parviens à en voir un que très rapidement. Un glouton également joue à cache-cache. Impossible de lui dire bonjour ! Je zappe le vivarium car la lumière baisse de plus en plus et je veux avoir une chance de découvrir les lynx. Pourtant il paraît que le parcours couvrant plus de 200 m2 est captivant avec ses tortues, crapauds, lézards, serpents, tritons…

Les loups s’approche rarement des humains…

Les loups s’approche rarement des humains…

Les lynx, de grands marcheurs !

Lena et Einar, les deux lynx, deux gros et magnifiques félin qu’on aimerai caresser…

Lena et Einar, les deux lynx, deux gros et magnifiques félin qu’on aimerai caresser…

Je m’arrête un certain temps dans l’enclos des Lynx de Scandinavie. C’est le plus grand félin d’Europe. On le trouvait un peu partout sur le continent, amis sa population a chuté sous la pression du déboisement et de la chasse. Il a été exterminé, comme le loup et l’ours, à partir du XVIIe siècle. Heureusement il a été réintroduit dans l’Est, le Jura et les Alpes et la population est estimée à 200 individus. Mon œil de lynx se met en chasse pour admirer Lena, une magnifique femelle à la robe rousse. Elle partage l’espace avec Einar, un mâle né en Norvège. J’ai la chance de les voir tourner dans leur espace. Ce sont des animaux qui aiment marcher. Dans la nature, ces chasseurs silencieux, peuvent parcourir 20 kilomètres par nuit. Et contrairement à ce qu’on peut penser, le lynx n’a pas une meilleure acuité visuelle diurne que l’homme !

Superbe Lynx

©Caroline Paux

La biozone Amazonie-Guyane

Tapir, capybara et jaguar

Le tapir est un animal nocturne… vous le verrez facilement.

Le tapir est un animal nocturne… vous le verrez facilement.

J’arrive dans la biozone Amazonie-Huyane, une ambiance plus sauvage, presque tropicale. J’aperçois un tapir terrestre avec son museau en forme de petite trompe. Monsieur tapir est cousin du cheval et du rhinocéros, étonnant ! Je croise également un capybara. C’est le plus gros rongeur du monde. Il peut peser jusqu’à 65 kg ! Avec ses longues incisives qui ne cessent de pousser, il est obligé de les limer sur le bois… Il apprécie l’eau, pour se cacher ou réguler sa température, et vit plutôt la nuit. Je veux absolument voir les jaguars, ou panthera Onca… Là encore, pas de chance. Aramis, le jaguar noir, et Simara, une belle femelle à la robe tachetée, ne sont pas visibles. Déception.

Le capybara, le plus gros rongeur du monde

Le capybara, le plus gros rongeur du monde

Sous la grande serre tropicale

Les lamantins sont de gros mammifères aquatiques herbivores. Ils sont impressionnants !

Les lamantins sont de gros mammifères aquatiques herbivores. Ils sont impressionnants !

Pour terminer ma visite, je m’engage sous une serre monumentale de 4 000 m2. En fait, j’entre dans une véritable forêt tropicale. C’est un espace spectaculaire et un des lieux phare du parcours. La végétation y est exceptionnelle : des palmiers, des arbres du voyageur, des arbres fruitiers insolite en région parisienne. On y voit pousser mangues, cabosses, cacao, bananes, papayes… Plus de 250 variétés végétales différentes et 3 000 végétaux, 140 arbres allant jusqu’à 12 mètres de hauteur. De petits primates, sakis à face blanche et tamarins s’ébattent dans les branchages. Des paresseux, grands tamanoirs se baladent tranquillement tandis que de nombreux oiseaux volent librement. Près de la fontaine nage lentement un lamantin des Antilles, ou vache de mer… impressionnant !

La biozone Madagascar

Le toucan toco et son énorme bec incurvé orange

Le toucan toco et son énorme bec incurvé orange

Le grand tamanoir peut mesurer jusqu’à deux mètres ! Avec son museau alongé qui se termine par la bouche, il s’introduit dans les fourmilières pour happer les insectes. Son odarat est 40 fois plus puissant que le notre !

Le grand tamanoir peut mesurer jusqu’à deux mètres ! Avec son museau alongé qui se termine par la bouche, il s’introduit dans les fourmilières pour happer les insectes. Son odarat est 40 fois plus puissant que le notre !

Je passe assez rapidement dans la biozone Madagascar car il fait nuit. Pour la plupart, les animaux sont dans leurs box et donc peu visible. Dans cette zone qui démarre au bout de la grande serre, les visiteurs peuvent découvrir une trentaine d’espèces. Tortues, amphibiens, caméléons, inséparables à tête grise, pigeons de Madagascar, Grand tamanoir, toucans… Mais aussi lémuriens, grands hapalémur, fossas, le plus gros mammifère carnivore de l’île, proputhèque couronné, grenouilles, et bien d’autres…

Un joli lémur à ventre roux.

Un joli lémur à ventre roux.

Le caméléon dort

Le caméléon change de couleur non pas en fonction des lieux mais de son état émotionnel. On peut ainsi voir s’il est stressé ou tranquille !

Le caméléon change de couleur non pas en fonction des lieux mais de son état émotionnel. On peut ainsi voir s’il est stressé ou tranquille !

Je suis seule sous la grande serre. Il fait presque nuit à l’extérieur. C’est assez impressionnant. Je sens la vie. Des oiseaux me frôlent, j’entends des cris étranges… Drôle d’ambiance. Je sursaute. Un oiseau au long bec s’approche de moi et me regarde sans crainte. Je file vers la sortie et je m’arrête devant un étonnant caméléon qui roupille tranquillement… Il a pris la couleur de la lumière, jaune. C’est l’heure de dormir ! Il est bientôt 21 h 30.

“Silent zoo”

Danse avec les loups

Ma déambulation se termine et je me dirige vers la sortie où j’entends de la musique. Le parvis est ouvert jusqu’à 1 heure du matin et les visiteurs peuvent boire et verre et grignoter quelques gourmandises. Une occasion de flâner en famille ou entre amis. Une belle soirée, hors du temps. Le Parc zoologique a imaginé également pour ces jeudis de nocturne, deux soirées “silent zoo” (c’était le 6 juin et le 4 juillet). Les visiteurs ont été invités à écouter de la musique de manière silencieuse grâce à des casques, tout en se baladant dans le parc… Trois DJs de la scène londonienne étaient aux commandes de la musique proposant trois ambiances au choix. Un afterwork qui a obtenu beaucoup de succès et on a pu voir des visiteurs danser à proximité des loups tout en respectant leur bien-être.

Le plan du parc indique parfaitement le parcours et ses cinq biozones.

Le plan du parc indique parfaitement le parcours et ses cinq biozones.

De nouveaux messagers

Cinq nouvelles espèces arrivent cette année. Arrivées échelonnées sur douze mois.
En février, les otaries à fourrure australe ont fait leurs premiers plongeons dans le grand bassin de Patagonie.
Elles ont été suivies en avril, par des coatis roux, une espèce de carnivores qui cohabite dorénavant avec les chiens buissons dans la zone Amazonie-Guyane.
Juillet : arrivée les suricates et les otocyons.
Novembre : l’événement sera axé sur l’installation du blob, un étonnant organisme unicellulaire aux particularités biologiques spectaculaires. Il sera installé dans le vivarium de la zone Europe.
Décembre : c’est le requin bambou qui sera plongé dans un nouvel aquarium marin tropical de la biozone Madagascar.

Chiffres clés du Parc Zoologique de Paris

Le Parc zoologique de Paris compte :
48 mammifères
64 oiseaux
29 serpents, lézards, tortues
20 amphibiens
23 poissons
10 insectes, arachnides et crustacés.
En tout 194 espèces.
68 naissances ont été dénombrées en 2018 dont 2 jaguars
200 personnes environ travaillent sur le site dont 51 soigneurs.
Plus de 4 millions de visiteurs sont venus depuis la réouverture du parc.

Zoo de Vincennes nocturnes

Zoo de Vincennes nocturnes

Infos pratiques

Le parc et le parcours de visite sont ouverts de 19 h à 22 h les jours de Nocturne.
Quant au parvis, il reste ouvert jusqu’à 1 h
Tarifs : Nocturne unique pour tous : 15 €. Billet valable uniquement le jeudi à partir de 19 h, du 6 juin au 15 août.
Achat de billets coupe-file en ligne sur billetterie.parczoologiquedeparis.fr depuis mi-mai.
Parc Zoologique de Paris Avenue Daumesnil 75012 Paris, Métro Porte Dorée (L 8)
Suivez le Parc Zoologique de Paris sur Facebook, Instagram et Twitter @Zoodeparis

www.parczoologiquedeparis.fr

Copyright : Caroline Paux

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