Officiellement, le décès de Mike Brant est un « suicide ». Le 25 avril 2015, Benoît Franquebalme a publié un article dans France Dimanche qui démontre que Mike Brant n’avait pas l’intention de mettre fin à ses jours… Bien au contraire… Il comptait se séparer de son producteur pour redémarrer sa carrière avec des personnes honnêtes, sérieuses et professionnelles. Il avait le moral et voulait vivre pour le meilleur. Pour célébrer ce cinquantième anniversaire, est sorti un coffret qui va plaire a ses fans.
Le 25 avril 1975, Mosché Michael Brand (en hébreu : משה מיכאל ברנד) nous quittait. Il est né dans la nuit du premier au deux février 1947 à Famagouste (Chypre). Charismatique, Mike Brant a fait battre le coeur des midinettes pendant cinq ans. Très beau, un charme fou et une voix magnifique, il était devenu un sex-symbol. Personnellement, je faisais partie de ses admiratrices au même tire que celles de Claude François, Johny Hallyday, Eddy Mitchel et bien d’autres… « Mike fait partie des Artistes qui ont cette lumière rare et naturelle dans la voix. Il a le don de transcender, générer, transmettre et partager l’Amour dans son enveloppe la plus pure. Telle une étoile filante, Mike Brant est venu pour une mission et est reparti pour cette même mission. » dit Jean Renard.
Mike Brant
Sept chansons, sept succès pour ce chanteur à la voix de velours. « Laisse moi t’aimer » sort en 1970. Succès immédiat, un vrai raz de marée. « C’est ma prière« , en 1972, remporte le même succès, ainsi que « Qui saura« . En 1973, la chanson « Rien qu’une larme » a fait pleurer bien des femmes. Quand à « C’est comme ça que je t’aime » en 1974, elle a fait bondir le coeur de millions de jeune filles amoureuses de lui. « Dis lui », son dernier disque, restera à jamais gravé dans nos coeurs. Comment résister à sa voix incomparable, dotée de vibrations suaves et puissantes qui virevoltent sur trois octaves, dans les graves comme dans les aigus. Enfant artiste autodidacte d’une famille de la Shoah, il a sillonné le monde pour vivre sa musique, son rêve et retrouver l’espoir d’un monde meilleur.
Une beauté solaire
Avec son aura naturelle et sa beauté solaire, en cinq ans, il est devenu le Prince des chansons d’Amour, s’inscrivant dans la fresque des Artistes de légende. Son parcours fut hors du commun et son destin fulgurant puisqu’il rejoignit les Anges à l’âge de vingt-huit ans. Bien que cinquante ans se soient écoulés depuis son premier succès, son charisme et sa signature vocale continuent de marquer les mémoires. En effet, trente-quatre millions de disques sont présents dans les foyers et écoutés par quatre générations. Dans le monde entier, ses fidèles fredonnent toujours aujourd’hui ses mélodies et reprennent ses messages de tolérance et d’amour. Une place porte même son nom dans le 16ème à Paris. L’inauguration prévue le 25 avril dernier a été reportée à cause du confinement.
Une Anthologie qui va faire du bruit
Avec elle, nous allons revisiter son chemin musical. Ce coffret CD collector (Warner) à édition limitée et numérotée comporte 87 chansons dont 4 inédits. Il contient aussi un vinyle de couleur, un livret de photos rares ou inconnues pour certaines.
A méditer
« Le talent ne réside pas dans la voix ou le physique, il faut avant tout transmettre la vérité des émotions, travailler intensément et avoir beaucoup chance. Maman, si je meurs demain, sache que j’aurai mieux vécu que cent hommes ! » disait Mike Brant.
Le savez-vous ?
Il a été découvert par Sylvie Vartan et Carlos. Au début de sa carrière, il fut produit par Jean Renard (auteur-compositeur-producteur de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan). Pour son plus grand malheur, il signera un contrat avec Simon Wajntrob, impresario de Salvador Dalí. Ce que Mike Brant ignorait, c’est qu’il s’agissait d’un escroc.
Extrait de l’article rédigé par Benoît Franquebalme dans France Dimanche
Le changement de producteur
« Mais il y a aussi ce qu’il refuse de voir, ce contre quoi, dès le début, ses proches le mettent en garde, notamment les fréquentations peu recommandables de Wajntrob avec un parrain de la Côte d’Azur, Samuel Flatto-Sharon. C’est pourtant avec ce personnage que, rejetant les propositions de Claude Carrère et d’Eddie Barclay, Mike Brant signe son nouveau contrat.«
Il voulait vivre
« Mais une voisine, dans l’immeuble en face, se rappelle avoir entendu Mike hurler un « Non ! » inhumain, avant le bruit de l’impact sur le sol. Elle se souvient du « cri glacial d’une personne qui ne veut pas mourir.«
Une sordide histoire d’argent
« Ce 25 avril, Mike avait rendez-vous chez Jeanne avec Wajntrob pour régler leurs histoires d’argent. Ce dernier aurait-il commandité l’assassinat pour des raisons de gros sous ? On ne le saura jamais. Car, trois ans plus tard, il sera retrouvé au bois de Boulogne, dans sa voiture, « suicidé » lui aussi, d’une balle dans le cœur et d’une autre dans la nuque ! Accident, suicide ou assassinat : l’une de ces trois hypothèses est la bonne.«
Copyright : Gilbert Moreau Lecoeuvre Photothèque
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