62% des Français vont vouloir faire plus de télétravail après le confinement. En effet, avec ce mode de travail, ils vont pouvoir gagner du temps dans les transports (38%), pouvoir travailler au calme (27%) et s’organiser plus librement (19%).  Près d’un Français sur deux (45%) redoute que leur employeur s’y oppose par culture du présentéisme (43%) ou manque de confiance (17%). Le point sur cette méthode de travail si pratique.

Recourir au télétravail est une réelle opportunité pour les entreprises… et s’y opposer une réelle menace. 79% des sondés sont même prêts à sacrifier leur bureau attitré pour plus de home office. En télétravail, 43% des Français regrettent quand même l’émulation collective du bureau.

Le télétravail et vous

Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a voulu savoir comment les Français réagiront après le confinement et s’ils étaient disposés à faire plus ou moins de télétravail. Une enquête* menée auprès de 2 915 professionnels qui dévoile des transformations importantes des mentalités et une volonté accrue de mettre en place des solutions nouvelles de télétravail et de flexibilité. 

Home… Sweet Home office ! 

“Notre premier sondage réalisé après quelques jours de confinement nous indiquait que les trois quarts (76%) des Français en télétravail forcé regrettaient déjà leurs bureaux. Après quatre semaines d’expérimentation nationale du home office, ils ont pris l’habitude de travailler de chez eux et voudraient le faire plus souvent après le confinement,” commente Frank Zorn, co-fondateur de Deskeo. 62% des sondés expriment l’envie de continuer de travailler à distance après l’épisode coronavirus. Seuls 12% ne souhaitent pas changer leurs habitudes et attendent patiemment de retrouver leur ancien rythme de travail. 

A savoir

Dans le sondage sur le confinement publié le 30 mars et réalisé sur le même panel, il apparaissait que 89% des interrogés n’avaient pas l’habitude de télétravailler. Cette question avait été posée uniquement aux 70% ayant déclaré travailler à distance pendant la période de confinement. Ce biais explique l’écart constaté avec les réponses à cette nouvelle question. 

Télétravail : gain de temps, de productivité et d’autonomie 

La perte de temps dans les transports est la bête noire de nous tous. Nous sommes 38% d’entre a apprécier le télétravail pour cette raison. Pen revanche, 27% valorisent le fait de travailler au calme pour pouvoir se concentrer.  “C’est la preuve que les bureaux ne sont pas adaptés aux besoins des salariés. L’open space favorise les échanges mais handicape la concentration. Les salariés ont besoin de pouvoir se mettre au calme. Heureusement, il existe des solutions qui ont fait leurs preuves !” confie Frank Zorn. 

Repenser les espaces de travail

Les entreprises doivent davantage penser leurs espaces de travail comme des lieux de vie. Elles pourraient s’inspirer de ce qui se fait à la maison. En télétravail, on apprécie de passer d’une pièce à l’autre tout au long de la journée. Commencer debout dans la cuisine pour organiser sa journée. Puis s’asseoir à son bureau pour se concentrer. Pourquoi ne pas s’allonger sur le canapé pour favoriser la créativité ou marcher sur le balcon pour parler au téléphone… 

L’avis de Frank Zorn

“Proposer des espaces variés et confortables donnent envie aux gens de venir travailler. Les entreprises investissent souvent 10 fois plus dans les salaires que dans le bien-être de leurs collaborateurs. Or, c’est un très mauvais calcul. Economiqer uelques dizaines d’euros par m2 en travaux et mobilier financerait la différence en termes de productivité.”

Quel avenir dans les bureaux ?

Pour pouvoir faire davantage de home office, 77% des femmes et plus de 82% des hommes sont prêts à ne plus avoir un poste de travail attitré au bureau. “Une organisation en “flex-desk” (sans bureau fixe) permettrait aux entreprises de réduire la surface de leurs espaces de travail. Cette stratégie permettrait de s’installer dans un quartier plus central et mieux desservi. Elle favoriserait l’investissement dans du mobilier et des équipements plus confortables. L’organisation de plus d’événements internes pour conserver la cohésion d’équipe serait possible” explique Frank Zorn.

Télétravail : Travail solo ou collectif ?

Comme le dit le proverbe “Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Ce qui manque le plus aux Français quand ils travaillent à distance, c’est l’émulation collective émanant d’un espace de travail dynamique. Pour (43%), elle apparaît en première position. Pouvoir échanger facilement avec ses collègues arrive en seconde position  pour 35%. 

Les entreprises accepteront-elles le home office facilement ?

55% des Français pensent que leur société sera favorable au télétravail. Dans le détail, 4% déclarent que leur employeur sera tout à fait d’accord et 51% plutôt favorable. En revanche, 36% pensent que leur entreprise sera plutôt contre et 8% totalement opposée.  –Parmi les raisons invoquées par les sceptiques, 42% des hommes déclarent que le home office est incompatible avec leur activité professionnelle. 41% des femmes pensent que leur entreprise a une culture du présentéisme trop importante. Enfin, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à craindre que leur employeur leur refuse le droit de télétravailler par manque de confiance. 

Le présentéisme : une culture omniprésente

“La culture du présentéisme est très présente en France. Un accompagnement est nécessaire pour aider les managers à faire davantage confiance à leurs équipes afin de s’adapter au travail à distance. Espérons que cet épisode de télétravail forcé permettra de faire évoluer les mentalités. Cela permettrait de s’orienter vers un management à la performance et non plus à la présence,” remarque Frank Zorn. 

Smart company = Home office company ! 

La culture du télétravail va clairement s’imposer après le confinement. En effet, plus de 85% des Français auront un avis positif sur une entreprise qui proposera du home office. Inversement, 86% des travailleurs auront un a priori négatif sur une société opposée au télétravail. Elle sera considérée négativement par 86% d’entre eux.  “Le télétravail n’est plus un bonus lorsqu’il s’agit de choisir un emploi. Les entreprises ont clairement intérêt à se montrer ouvertes sur le sujet. Elles pourront ainsi attirer de nouveaux talents. À salaire équivalent, il s’agit d’un argument de poids qui peut faire la différence au moment de faire un choix entre plusieurs employeurs“ conclut Frank Zorn. 

L’enquête sur le Télétravail

Elle a été réalisée auprès de 2 915 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français. Les questions ont été posées en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France. La méthode utilisée est celle des quotas. Elle s’est déroulée du 2 au 8 avril 2020.

Profils des personnes interrogées

19% d’indépendants, 81% de salariés. Nombre de salariés : 25% de 1 à 10, 36% de 10 à 50, 31% de 50 à 200 : 8% plus de 200. Répartition des secteurs d’activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d’études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro – Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives. 

À propos de Deskeo 

Deskeo est une solution immobilière complète pour les entreprises. Créée en 2016 par Benjamin Teboul et Frank Zorn, elle propose des bureaux en location clés en main avec des conditions flexibles pour des entreprises de 20 à 1.000 collaborateurs. Deskeo fait partie du groupe Knotel, leader mondial des bureaux flexibles avec un parc immobilier de près de 500.000 m2 dans le monde (Etats-Unis, Brésil, Royaume-Uni, Japon…). Knotel est le partenaire immobilier d’entreprises internationales comme Shell, AXA, EDF, Netflix, Starbucks, Amazon ou encore Uber. 

Plus d’informations : www.deskeo.fr 

Crédit Photos : Deskeo

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