Les trois châteaux de La Roche-Guyon

Evasion, Idées Week-End

Les trois châteaux de La Roche-Guyon

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Situé aux portes de Paris, le département du Val-d’Oise cache bien son jeu. On imagine un département très urbain, composé de villes nouvelles, et on y découvre une nature préservée et des trésors architecturaux et culturels encore trop méconnus. Première étape de cette découverte : La Roche-Guyon. Un château… triple.

Il était une fois un roi, Charles III le simple, qui ne savait comment mettre fin aux raids vikings qui menaçaient Paris. Toutefois il eut une idée. Faire du loup un berger. Pour y parvenir, le roi confia à Rollon, le chef des Vikings, la partie ouest du Vexin. À charge pour lui de contrôler la Seine, axe majeur de pénétration des envahisseurs menaçant sa capitale. Par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, signé en 911, l’ancienne terre des Véliocasses, une tribu gauloise, fut alors divisée en deux : l’est à la France, l’ouest aux Vikings. Ces hommes du Nord ont donné leur nom à leur nouveau territoire : la Normandie.

Le jardin d’expérimentation situé en bord de Seine. De l’autre côté du fleuve, se trouve le département des Yvelines.

Le jardin d’expérimentation situé en bord de Seine. De l’autre côté du fleuve, se trouve le département des Yvelines.

Une tour de 40 mètres de haut dominait La Roche-Guyon

Mais pas question, pour autant de faire totalement confiance à ce duché nouvellement créé. Et même si les Normands ont accepté, en signant le traité, de se convertir au christianisme, les Francs restent méfiants. Au point de jonction entre terres royales et duché, au milieu du Xe siècle, à mi-hauteur de la falaise de craie dominant la Seine à La Roche-Guyon, ils édifient les premières fortifications. La frontière avec la Normandie dessinée par la rivière Epte n’est pas loin… Pour les Francs, la situation reste difficile. En effet, le duché de Normandie ne cesse de croître en importance et en pugnacité. À tel point qu’en 1066, son plus illustre représentant envahit l’Angleterre dont il devient roi. Le Vexin, dès lors devient le point de friction entre Français et Anglais.

Le donjon qui défendait l’accès à Paris sur la Seine. Il a été raccourci lors de la Révolution.

Le donjon qui défendait l’accès à Paris sur la Seine. Il a été raccourci lors de la Révolution.

La Roche Guyon - On peut encore distinguer une partie des emménagements intérieurs du donjon

On peut encore distinguer une partie des emménagements intérieurs du donjon

Château Gaillard versus La Roche-Guyon

C’est dire si la menace était prise au sérieux par les souverains capétiens. D’où l’édification d’une tour de surveillance de 60 mètres de haut au sommet de la falaise au tournant des années 1100. Construit sous le règne de Charles le Chauve, le donjon se composait d’une tour à éperon au nord. Elle était protégée par une double enceinte et un château troglodyte évoqué par l’abbé Suger, conseiller des rois Louis VI et Louis VII. Pour prévenir le donjon de toute attaque sur son côté le moins protégé, un gigantesque fossé avait aussi été découpé dans la falaise. On peut encore en deviner la trace. Le but de cet ensemble consistait à se protéger des attaques normandes puis anglaises. En remontant la Seine, elles semaient la terreur. Dans le camp adverse, un édifice militaire, le château Gaillard, protégeait la Normandie des, désormais, Français.

A savoir

Pendant une trentaine d’années, les frictions furent nombreuses entre l’Anglais Richard Cœur de Lion et le Français Philippe Auguste.

La vue depuis le donjon permettait de voir arriver de loin les ennemis, Normands ou Anglais.

La vue depuis le donjon permettait de voir arriver de loin les ennemis, Normands ou Anglais.

Une table d’orientation permet de comprendre comment se présentent les environs.

Une table d’orientation permet de comprendre comment se présentent les environs.

Un donjon amputé d’un tiers de sa hauteur

Finalement, ce sont les Français qui amputeront le donjon, devenu tour d’habitation au XIVe siècle. Lors de la Révolution de 1789, il sera amputé d’un tiers de sa hauteur par les habitants de la région. Un moindre mal accompli volontairement pour deux raisons : l’affection qu’ils portaient à la famille noble vivant dans le château et la difficulté à transporter les pierres descellées. Aujourd’hui, le donjon se visite et offre une vue sans pareille sur la région. Pour le rejoindre, il faut emprunter un escalier d’une centaine de marches creusées dans la falaise. Un exercice physique certain. Pour cette raison, n’hésitez pas à faire une pause pour admirer le gigantesque pigeonnier également creusé dans la falaise que l’on rejoint par ce même escalier.

La Roche Guyon - Le chemin dans la falaise qui conduit au donjon.

Le chemin dans la falaise qui conduit au donjon.

L’ascension par le chemin creusé dans la falaise reste éprouvante.

L’ascension par le chemin creusé dans la falaise reste éprouvante.

La Roche Guyon - Une fois arrivée au sommet de la falaise, il faut traverser une cour et reprendre des… escaliers pour finir d’accéder au sommet du donjon.

Une fois arrivée au sommet de la falaise, il faut traverser une cour et reprendre des… escaliers pour finir d’accéder au sommet du donjon.

Le duc avait 2 400 pigeons

Du temps de sa splendeur, des centaines de niches abritaient 2 400 pigeons. Seul le maître des lieux pouvait les déguster. De plus, ils valaient  une fortune en raison du guano qu’ils produisaient.  Cet engrais naturel était utilisé pour enrichir les champs et un luxuriant jardin de quatre hectares en bord de Seine. Créé en 1741, il était à la fois jardin d’agrément à la française et jardin expérimental des Lumières avec ses variétés diverses d’arbres fruitiers et de légumes. Fermé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il fut laissé à l’abandon. Puis,  il a rouvert au public en 2007 et a reçu le label de « jardin remarquable ».

Dans la falaise était également creusé un pigeonnier que l’on pouvait rejoindre par le chemin couvert.

Dans la falaise était également creusé un pigeonnier que l’on pouvait rejoindre par le chemin couvert.

La Roche Guyon - Plus deux mille pigeons étaient conservés dans ce pigeonnier. Leur guano était une source appréciée de fertilisant.

Plus deux mille pigeons étaient conservés dans ce pigeonnier. Leur guano était une source appréciée de fertilisant.

Ils accédaient à l’air libre par une vaste ouverture. Seul le seigneur des lieux pouvait les consommer.

Ils accédaient à l’air libre par une vaste ouverture. Seul le seigneur des lieux pouvait les consommer.

Le temps des transformations

En 1453, à l’issue de 116 ans de conflit, la guerre de Cent-Ans prend fin et depuis sa chute en 1204, château Gaillard n’est plus une menace. Celui de La Roche-Guyon peut enfin se transformer. Un nouveau château plus confortable est édifié en bas de la falaise. Des terrasses soutenues par des arcades offrent aux châtelains un point de vue sans pareil sur la Seine. De vastes écuries font leur apparition… Toutefois, il ne s’agit que d’un début. Au sept Guillon de La Roche qui les ont précédés, succèdent les « La Rochefoucauld ». Nous sommes en 1659. Cet édifice appartient toujours à cette famille noble. Et ce, même si, pour 99 ans, c’est le conseil départemental du Val-d’Oise qui préside à sa destinée. Et à son entretien.

A savoir

Cette guerre a duré de 1337 à 1453, c’est-à-dire plus de 100 ans. Toutefois, les historiens l’appellent ainsi car les combats ont été entrecoupés de périodes de paix. Le conflit oppose la France et l’Angleterre et se déroule sur le territoire français.

La Roche Guyon - Une vaste terrasse a été édifiée côté fleuve pour aérer le château et le relier aux écuries

Une vaste terrasse a été édifiée côté fleuve pour aérer le château et le relier aux écuries©Frédéric Cheutin

Les chiffres inscrits dans les clés de pierre correspondent aux magasins mis en place par les Allemands qui ont occupé le château lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les chiffres inscrits dans les clés de pierre correspondent aux magasins mis en place par les Allemands qui ont occupé le château lors de la Seconde Guerre mondiale.

Des écuries dignes de Versailes

Avec les « La Rochefoucauld », le temps des grands changements architecturaux débute. Pour moderniser le château, des communs remplacent les anciennes bâtisses médiévales. Par endroits, il conserve un aspect médiéval. En 1740, le duc Alexandre de La Rochefoucauld commande à son architecte Louis De Villars de nouvelles écuries à édifier dans la cour basse du château. On peut les visiter. Prestigieuses, elles servent régulièrement de cadre à ses événements. Leur imposante façade, qui présente d’immenses arcades et baies, est relevée d’une grande archivolte rappelant celle du dôme des écuries de Chantilly. Le tympan est orné d’un cheval cabré sculpté par Jamay*. L’intérieur des écuries est divisé en deux vastes salles réparties autour d’un vestibule traversant. Outre les chevaux, y logeaient les palefreniers chargés de les surveiller dans des chambres aux extrémités du bâtiment.

*On lui doit aussi le décor de l’escalier d’honneur du château.
La Roche Guyon - Un cheval cabré, œuvre du sculpteur Jamay orne l’entrée des écuries.

Un cheval cabré, œuvre du sculpteur Jamay orne l’entrée des écuries©Frédéric Cheutin

Une cour ducale en fer forgé

La cour des écuries est bordée par d’immenses arcades soutenant une vaste terrasse qui servaient aussi de remises. À leur clé, des plaques de tôle indiquaient le numéro qui permettait au duc de commander sa voiture et son équipage. Côté Seine, les anciens murs d’enceinte ont été abattus pour laisser place à des fossés secs. Ce qui offre une vue sur le jardin d’expérimentation situé en contrebas. Enfin, la cour est fermée par une grille, chef-d’œuvre de la ferronnerie locale surmontée des armes et de la couronne ducale des La Rochefoucauld.

Une grille ornée de la couronne ducale des La Rochefoucauld gouverne l’entrée dans la cour des écuries.

Une grille ornée de la couronne ducale des La Rochefoucauld gouverne l’entrée dans la cour des écuries©Frédéric Cheutin

L’esprit des Lumières souffle sur La Roche-Guyon

Ces travaux gigantesques ont fait suite à ceux de 1733. En effet, une entrée monumentale baroque avait été percée dans le rempart du château. Elle ouvre sur un magnifique escalier conduisant aux salons d’apparat et à une bibliothèque contenant 15 000 ouvrages. Un lieu dont la duchesse d’Enville, fille du duc Alexandre de La Rochefoucauld, souhaitait faire une pépinière de l’esprit libéral de son temps. D’où des ouvrages d’une extrême variété allant de la philosophie au voyage, de la médecine à la littérature ou encore de la théologie à la chimie. Parmi les auteurs répertoriés, Diderot, Holbach, Mirabeau, Montesquieu ou Voltaire. Aujourd’hui, seuls quelques livres demeurent. La collection a été vendue et dispersée en 1987. Elle a été remplacée par de faux livres blancs. À voir aussi la « Bibliothèque fantôme » regroupant des ouvrages d’art, des actes de colloques, des livres d’artistes, des recherches historiques. Livres en vente à l’accueil.

La Roche Guyon - L’entrée baroque du château après les travaux de 1733 depuis la cour d’honneur.

L’entrée baroque du château après les travaux de 1733 depuis la cour d’honneur©Frédéric Cheutin

La bibliothèque du château. Malheureusement, ses livres ont été vendus.

La bibliothèque du château. Malheureusement, ses livres ont été vendus.

Le double miracle de La Roche-Guyon

À l’étage noble se trouvent le grand salon et le salon d’angle cher à la duchesse d’Enville. Les meubles ont, à quelques exceptions près,  été vendus au fil du temps. Par miracle la « tenture d’Esther » dont quatre pans dates d’avant 1767 ornent toujours les murs du grand salon. L’histoire d’Esther, qui constitue le dernier des « livres historiques » de la Bible, fait écho à la vie de la duchesse d’Enville. Veuve dès 30 ans, elle était admirée de tous pour sa sagesse et sa générosité. Elle fut épargnée par la Révolution et a continué à diriger son château jusqu’à sa mort (naturelle) en 1797. Miracle encore, avec ce papier peint importé de Chine, à la mode sous Louis XV. Aujourd’hui, cette « chinoiserie » d’une extrême qualité réalisée sous le règne de Qian Long (1736-1796) est le seul exemple de papier peint chinois réputé complet conservé depuis le XVIIIe siècle.

A savoir

L’état de conservation de l’étage du pavillon d’Enville n’a pas permis de le présenter au public. Une copie est cependant exposée dans la chambre de la duchesse Zénaïde.

La Roche Guyon - Le grand salon dans lequel sont revenues les « tentures d’Esther ».

Le grand salon dans lequel sont revenues les « tentures d’Esther ».

Une carte des terres des ducs de La Roche-Guyon entre le Vexin français et celui de Normandie.

Une carte des terres des ducs de La Roche-Guyon entre le Vexin français et celui de Normandie.

La Roche Guyon - Le ravissant boudoir XVIIIe de la duchesse d’Enville

Le ravissant boudoir XVIIIe de la duchesse d’Enville

Un petit théâtre à redécouvrir

Pour autant, l’esprit des Lumières insufflés par le duc de La Rochefoucauld et sa fille, la duchesse d’Enville, n’a pas disparu. Il suffit de déambuler dans les pas de Turgot, Condorcet ou encore Young pour s’en rendre compte. Ils se réunissaient régulièrement dans le château. Seul manque pour les suivre, la visite du Petit Théâtre. Ce joyau reste encore secret en raison de son mauvais état. Emménagé dans le roc, sous le grand salon en 1768, il était pourvu d’une tribune et décoré avec raffinement. Ses fauteuils de velours cramoisi permettaient d’accueillir une vingtaine de personnes. Des travaux de restaurations sont prévus. Au fil de sa découverte, il ne faut pas manquer de s’attarder dans les anciennes chapelles troglodytes du château. L’une d’entre elles aurait été creusée au IIIe siècle pour accueillir les premiers chrétiens après le passage de saint Nicaise, l’évangélisateur du Vexin.

Le petit théâtre creusé dans la falaise de craie se présentait de la sorte. Il est en cours de restauration pour être ouvert au public.

Le petit théâtre creusé dans la falaise de craie se présentait de la sorte. Il est en cours de restauration pour être ouvert au public.

Rommel fait de La Roche-Guyon son quartier général

Visiter le château de La Roche-Guyon peut s’apparenter à un voyage dans le temps. Du Moyen-Âge aux Lumières, de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale. Soucieux de prévenir un débarquement en Normandie, le maréchal allemand Erwin Rommel y installe son quartier général. Il  fait aménager des casemates secrètes dans la falaise. Il ne s’y trouvera pas le jour du débarquement. En effet, il était rentré en Allemagne pour l’anniversaire de sa femme et une rencontre avec le Führer. Il revient le soir du 6 juin 1944 sans avoir rencontré ce dernier. Invité à venir à La Roche-Guyon pour se rendre compte en personne de la situation, Hitler*ne prend pas cette peine et retourne en Allemagne. À La Roche-Guyon, ont eu lieu des entretiens entre Rommel et une frange d’officiers déterminés à écarter Hitler du pouvoir. Ce, pour négocier une paix séparée avec les Alliés**.

*alors à Marginal dans l’Aisne.
**Ça lui coûtera la vie après l’attentat auquel échappera Hitler.
La Roche Guyon - Le château a servi de quartier général au maréchal Rommel lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le château a servi de quartier général au maréchal Rommel lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les tunnels utilisés par les Allemands sont toujours accessibles.

Les tunnels utilisés par les Allemands sont toujours accessibles.

Voyages dans le temps à La Roche-Guyon

Le célèbre auteur de bande dessinée Edgar P. Jacobs ne s’y est pas trompé. En effet, c’est dans les méandres des « boves » (grottes) et de l’impressionnant réseau de souterrains du château qui situent les aventures de son héros Philipp Mortimer dans « Le piège diabolique ». Embarqué dans une machine à remonter le temps, le « Chronoscaphe » le célèbre professeur et pris entre les époques, de la Préhistoire, au Moyen Âge et à un futur proche : « Stassion 3. Direcsion Pari Santre ». Une machine à remonter le temps que l’on peut voir sur place, dissimulée au cœur de la falaise. Mais nul besoin de l’essayer. Une simple promenade dans les méandres du château fait tout aussi bien l’affaire. Et c’est moins risqué.

La Roche Guyon - Les souterrains du château ont servi de cadre au « Piège diabolique », dans lequel le professeur Mortimer, né de l’imagination d’Edgar P. Jacobs, voyage dans le temps à bord du « Chronoscaphe » ici reconstitué.

Les souterrains du château ont servi de cadre au « Piège diabolique », dans lequel le professeur Mortimer, né de l’imagination d’Edgar P. Jacobs, voyage dans le temps à bord du « Chronoscaphe » ici reconstitué.

À noter

Le village de La Roche-Guyon, sur la rive droite d’un méandre de la Seine est le seul classé « Plus beau village de France » en Île-de-France. Se promener dans ses rues, admirer sa fontaine, découvrir ses petites boutiques est un véritable plaisir. La Roche-Guyon se situe à 66 kilomètres de Paris et 40 de Pontoise.

Le village de La Roche-Guyon vu depuis les hauteurs du château.

Le village de La Roche-Guyon vu depuis les hauteurs du château.

La Roche Guyon - Les jardins créés au XVIIIe siècle ont été restaurés et rouverts au public.

Les jardins créés au XVIIIe siècle ont été restaurés et rouverts au public.

La fontaine marquant l’entrée du village.

La fontaine marquant l’entrée du village©Frédéric Cheutin

Pratique

Le château est ouvert tous les jours de 10 à 17 h du 1er février au 30 mars et du 27 octobre au 30 novembre 2025.
Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à18 h et de 10 h à 19 h le week-end et les jours fériés du 31 mars au 26 octobre 2025. Fermé du 1er décembre 2025 au 6 février 2026.
Tarifs : Adulte :9,50 €, Senior (+ 65 ans) :8,50 €.Enfant 13-18 ans, étudiant, demandeur d’emploi :6,50 €.Enfant 6-12 ans :6,00 €, Habitant Communauté de communes (sur justificatif) :5,50 €, Personne handicapée :5,00 €, Enfant – 6 ans : gratuit. Forfaits famille : 2 adultes – 2 enfants :29,50 €, 2 adultes – 3 enfants :35,00 €.
Des visites guidées sont prévues (voir le site)
Où manger
Il y a dans le village de ravissants petits restaurants aux tarifs raisonnables.

À découvrir aussi

À quelques kilomètres de La Roche-Guyon se trouve un autre château : celui de Villarceaux. En fait, il s’agit plus d’un grand domaine que d’un  château. Effectivement il comporte 63 hectares. Situé aux confins des Vexin français et normand, Villarceaux présente de multiples aspects . A la fois tour du Moyen Âge et manoir du XVIIe siècle, il abrita les amours de Ninon de Lanclos avec Louis de Mornay, marquis de Villarceaux. Ce  château, meublé du XVIIIe, est entretenu par la région Île-de-France. Il est orné d’immenses jardins Renaissance, d’étangs et des canaux alimentés par 32 sources ! Un peu plus loin, une ferme biologique mesure 600 hectares. Elle appartient à la fondation suisse Charles Léopold Mayer pour le Progrès humain.

Prochaine étape : Auvers-sur-Oise, dans les derniers pas de van Gogh.

Photo d’ouverture

Le château de La Roche-Guyon. À moitié troglodyte, il est adossé à une haute falaise de craie dominant la Seine.
Reportage photos : Caroline Paux

A lire aussi sur le Site Dynamic Seniors : https://dynamic-seniors.eu/jean-tinguely-ses-pas-bale-et-fribourg/

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