Chaque année, depuis 1996, Remiremont ouvre une parenthèse insolite pendant quatre jours. Les rues, les places de la coquette ville du sud des Vosges, sont envahies par les costumés d’un Carnaval vénitien. Ce carnaval français est unique en son genre. Une ambiance pleine de charme, d’élégance, de douceur, de sourires. Ouvrez grands les yeux et… chut ! Car ici, le silence est d’or ! Rendez-vous du 23 au 26 mars pour l’édition 2023 et préparez vos appareils photos…
J’ai découvert le Carnaval vénitien de Remiremont en mars 2022. C’était la 25e édition, après deux années d’arrêt pour cause de pandémie de coronavirus. J’arrivais sans idées préconçues car je n’avais encore jamais eu l’opportunité de participer à un tel événement. Même pas dans la sublime Venise…
Le Carnaval vénitien de Remiremont : la préparation
Pour nous mettre dans l’ambiance, l’Office de tourisme, nous ouvre les portes des coulisses du carnaval. Ici pas de magie, pas de rêve, mais de l’émotion et de l’admiration. Le Palais des congrès se transforme en immense vestiaire. Des box ont été installés pour que les participants puissent se changer et se préparer à leur sortie costumée.
Dans les coulisses
Seuls les costumés et les bénévoles entrent ici… Il ne faut pas casser la magie. Je mesure le privilège. Des costumés sont déjà en ville. Ils se promènent ou posent tranquillement, langoureusement, en musique, mitraillés par les photographes. Ces derniers sont venus nombreux profiter des couleurs et de la majesté du spectacle. Le vaste vestiaire accueille les nouveaux participants qui viennent d’arriver et qui se préparent à défiler. De leurs valises, ils sortent leurs masques, de précieux accessoires, gants, froufrous, perruques, chapeaux, bijoux et plumes. Des portants accueillent leurs costumes. Les boîtes de maquillage sont posées sur les tables et les miroirs installés.
« Faire sourire les gens, les amuser »
Le créateur du carnaval, Yves Chrétien, nous accueille. Ces jours de carnaval sont importants pour lui. Il déambulera aux côtés de plusieurs Romarimontain(e)s. Ces bénévoles, comme lui, ne manqueraient sous aucun prétexte, cette nouvelle édition. Yves Chrétien veut nous présenter « ces gens qui s’impliquent ». Il y a Marie-Françoise, Lily, Yolande, Martine, Évelyne et beaucoup d’autres. Ces piliers de l’évènement ont un objectif commun. « Nous voulons faire sourire les gens, les amuser. Ensemble nous allons un peu jouer la Comedia del arte. ». Je rajouterais « susciter l’admiration du public par la qualité des costumes et des masques ». De véritables œuvres d’art imaginées, dessinées, cousues, montées, préparées, pendant des centaines d’heures tout au long de l’année. « Les costumes et les masques changent à chaque édition. » C’est pour beaucoup l’objectif de l’année.
Comment tout a commencé…
Yves Chrétien nous raconte l’origine du Carnaval qu’il a créé à Remiremont. La voix parfois tremblante par l’émotion, il nous conte cette belle aventure pour laquelle il a donné beaucoup de sentiment, d’amitié, d’amour… et de temps. Yves, a grandi à Bains-les-Bains, une station thermale champêtre, à quelques encablures d’Épinal, et une trentaine de kilomètres de Remiremont. Gamin, il s’est arrêté devant une droguerie qui avait placé en vitrine, pour Mardi Gras, des masques en papier mâché. Ils l’ont intrigué et fasciné. Chez une de ses copines, alors qu’ils jouaient, il a trouvé un loup dans un tiroir. Ils ont joué au bal masqué et commencé à percevoir le côté énigmatique du masque. Bien sûr il a demandé à son père de lui en acheter un. Ayant eu de bonnes notes à l’école, son cadeau est arrivé. Un beau masque qui ne l’a pas quitté lors des fêtes de quartier.
« Le carnaval de Venise, un choc »
Sa mère lui avait aussi déniché de vieux bouts de tissus au grenier pour lui créer un costume. « Avec mon amie on s’est déguisés. On était vraiment beaux et évidemment persuadés que personne ne nous reconnaîtrait. » Cette première touche de carnaval s’est poursuivie quelques années plus tard alors qu’il était étudiant. Il est parti à Venise en camping-car avec un copain, comme par hasard en période de carnaval… Ce fut un choc. « Il y avait des boutiques de masques partout, plus beaux les uns que les autres. Cela m’a procuré des tas d’émotions. Et les personnages costumés sur la place Saint-Marc de toute beauté… J’étais sur un nuage ! », explique-t-il.
« C’est sûr, ça va marcher »
Peu de temps après, Yves Chrétien a trouvé un travail à Remiremont, ville au riche patrimoine qu’il aime et apprécie beaucoup. En regardant les arcades, le quartier de l’abbatiale Saint-Pierre, il s’est dit qu’un carnaval vénitien pourrait y trouver place… Pas de lagune, ni de gondoles, mais qu’importe. L’idée a mûri. Bien qu’il n’y connaisse rien à l’art de la coupe, du biais, du fil, du passepoil ou de la piqûre… il se confectionne un superbe costume “As de cœur” totalement dans l’esprit Vénitien. Yves le porte lors de la cavalcade de Vesoul et suscite d’admiration du public. « Les gens me regardaient avec sérieux et étonnement. Je me suis dit, c’est sûr, ça va marcher… » Il décide de parler de son idée de carnaval au directeur de l’Office de tourisme de l’époque. « Pourquoi pas ? lui répond-il… Mais pas moins de trente participants ! »
« Seul on ne peut rien faire »
Qu’importe, le feu vert était donné. Yves Chrétien se démène alors pour sortir le carnaval de son esprit et en faire une réalité. Appels dans la presse, lettre aux associations, permanences au château Zeller avec l’album des photos prises à Venise. Présentation, explications, discussions… Petit à petit d’autres Romarimontains le rejoignent dans ce projet étonnant. Heureux, Yves atteint enfin les trente promesses de participation. « Seul, on ne peut rien faire. » Une phrase qu’il répète à toutes les étapes de la naissance et de la vie du carnaval.
« C’était si beau, si vrai, j’en étais vraiment ému »
Il faut maintenant créer les costumes. Nous sommes en 1996. Une salle leur est prêtée et tout le monde met la main à la pâte. Pendant plusieurs semaines toute l’équipe se passionne pour la réalisation des costumes et la préparation de l’événement. Elle met un point d’honneur à faire en sorte que la qualité soit le maître mot de la production. Qualité des masques, des habits qui doivent être dignes du carnaval vénitien. « Quand j’ai vu certains costumes sortir et leurs masques, je n’en revenais pas ! C’était si beau, si vrai, j’en étais vraiment ému. » Le pari était gagné. « Nous devions montrer l’exemple en pensant au présent, mais aussi au futur ! »
« Une reconnaissance immédiate »
L’événement était prévu un vendredi et un samedi. Des journalistes de la presse locale, intrigués, sont venus le premier jour. Ils ont été surpris et bluffés. Contrairement à ce qu’ils font d’habitude, ils sont montés à Épinal, à l’agence départementale, pour porter les pellicules. L’article a été rédigé rapidement et le lendemain, il était publié… « C’était magnifique, pour nous, d’avoir cette reconnaissance immédiate. Ça m’a donné des ailes pour la suite… » La suite est simple. Le Carnaval vénitien de Remiremont a été un réel succès populaire. D’année en année, il est devenu un rendez-vous incontournable qui, aujourd’hui, accueille près de 500 costumés et plus de 25 000 curieux ! Yves Chrétien a créé l’association qu’il a dirigée pendant vingt ans. Il a laissé la main en 2017, mais vient de la reprendre. Il sera cette année à nouveau à la tête des nombreux bénévoles qui animeront l’édition 2023.
L’homme masqué
Pour Yves Chrétien, le carnaval est une partie de sa vie. « Des années de passion et de bonheur… » Vous le croiserez certainement si vous vous promenez à Remiremont du 23 au 26 mars 2023. Toutefois, vous ne le reconnaîtrez pas car il sera masqué, bien sûr ! Et les masques, il connaît. Du simple loup découvert lorsqu’il avait une dizaine d’années, il maîtrise aujourd’hui toutes les spécificités de cet ustensile. Élégant, mystérieux, raffiné, le masque est l’essence même du carnaval. Il libère des contraintes, permet à ceux qui le portent de changer d’identité, d’incarner un personnage. Ils invitent au voyage, au mystère. Moulé dans du plâtre, il est réalisé en papier mâché avec de la gaze sur plusieurs couches. Très solide, il peut ensuite être décoré. Une étape importante.
Un atelier découverte
Pour mieux s’imprégner du carnaval, nous participons à un atelier de création de masque. À partir d’un masque blanc, un larva, ou d’un loup, nous devons imaginer une décoration. Difficile exercice à moins d’avoir déjà des qualités artistiques ! Trouver une bonne idée et la réaliser sans bavure avec le pinceau, ajouter les accessoires… Ce n’est pas simple. Je mesure, en découvrant ensuite les masques des costumés, combien cette étape est importante pour la réussite d’un costume.
La déambulation des costumés
Terminées les coulisses, le moment attendu est arrivé : déambuler dans la ville pour croiser les costumés. L’occasion de découvrir le centre historique de Remiremont, l’histoire millénaire des Chanoinesses. De visiter l’église Saint-Pierre du XIIIe siècle et sa crypte (plus beau monument roman des Vosges). Les costumés sont partout. Ils posent avec élégance. Des couples ou célibataires, silencieux aux visages figés vont à la rencontre du public dans leurs merveilleux costumes. Je suis impressionnée par l’imagination déployée par les créateurs. Difficile d’évaluer le temps qu’il leur a fallu pour monter leurs costumes. Je tente de visualiser qui peut se cacher derrière les masques. Une femme, un homme, un jeune, un vieux… Impossible car on ne voit, pour beaucoup d’entre eux, que les yeux. Je passe du quartier colonial au palais abbatial, au centre-ville avec ses superbes arcades. Des costumés passent devant les halles, la statue du Volontaire, la fontaine des dauphins…
« Me transformer en princesse que l’on photographie »
Il y a beaucoup de monde. Des familles admiratives, des passionnés de carnaval, des Vosgiens bien sûr, mais aussi des touristes venus de loin. Les photographes jouent des coudes pour trouver le bon angle et réaliser le portrait idéal. Ce qui n’est pas pour déplaire aux costumés. « Pendant un an dans mon HLM, j’ai travaillé sur mon costume. L’objectif est d’être là aujourd’hui et de me transformer en princesse que l’on photographie… » m’explique une des participantes.
« Elle tenait secrètement à nous accompagner »
Devant la médiathèque de Remiremont les costumés se succèdent sur la terrasse. Ils tiennent la pose pendant des heures. Le point de vue est idéal pour les photos. Un couple et leur bébé, tous trois costumés, distribuent en silence leur carte de visite aux photographes. Un autre couple avec une petite fille fait le tour de la cour. La femme m’explique que l’enfant est la fille de sa voisine à qui elle a confectionné le costume. « Elle tenait secrètement à nous accompagner, de porter la robe et le masque… Sa mère nous en a parlé et j’ai confectionné ses costumes. Elle est ravie et même si elle commence à être fatiguée, elle n’en dira rien. » Les participants viennent de partout en France et même de l’étranger, Belgique, Allemagne…
« Rêver et faire rêver, voyager à travers le temps et l’imagination »
Énormément des costumés participent également au carnaval de Venise qui a lieu en février. C’est dire le niveau et la qualité des costumes. Et j’apprends qu’à Venise, une grande partie des costumés sont des Français. Passionnés, ils veulent « rêver et faire rêver, voyager à travers le temps et l’imagination. » Ils incarnent un personnage qu’ils ont créé, loin de leur routine quotidienne. Un senior devient pour quelques jours une jeune et jolie Colombine ou un svelte et élégant Pierrot. Un jeune se transforme en Docteur la peste ou en zanni roublard ! Le choix est large pour cette parenthèse magique et enchantée.
Sortie de nuit
Clou du samedi soir, à partir de 20 h 15, les costumés prennent possession des estrades installées dans le Centre Historique de la ville. Ils arrivent dans la cour de l’hôtel de ville, y occupent les salons. Les costumes prennent de la lumière, comme les accessoires. Certains participants ont changé de tenue et adopté un costume spécifique pour le défilé. Beaucoup d’entre eux portent une lanterne. Je suis surprise par le silence. Même dans les coulisses, personne ne parle. Chacun admire l’autre. Il attend sagement son tour pour sortir et défiler sur l’estrade extérieure autour du Palais abbatial et de l’Église Abbatiale.
Une déambulation langoureuse dans la nuit
C’est parti… Commence une déambulation langoureuse et romantique. Les costumés prennent la pose devant plusieurs milliers de spectateurs. C’est un moment fort de l’évènement avec une musique parfaitement choisie et des lumières qui mettent en valeur les participants. Et c’est l’occasion de voir tous les costumés et de se rendre compte de l’importance et la qualité du carnaval. « J’ai adoré ! », « C’est magnifique ! », « Qu’ils sont beaux ! » Les superlatifs ne manquent pas dans la foule ! Pour la plupart, les costumés reviendront en 2023. Bien sûr avec un autre costume qu’ils auront imaginé puis créé au cours de l’année. Ils ne portent jamais deux fois le même costume.
« J’ai adoré ! », « C’est magnifique ! », « Qu’ils sont beaux ! »
Participez au Carnaval vénitien 2023
Quatre jours de festivités du 23 au 26 mars
La 26e édition du carnaval de Remiremont aura lieu du jeudi 23 au dimanche 26 mars 2023. Un rendez-vous que vous pouvez aller découvrir. Vous ne serez pas déçus et préparez votre appareil photo !
Jeudi 23 mars
20 h, venez découvrir dans l’intimité le monde du Carnaval vénitien, sur fond de lumières ornant les façades de la ville. Ambiance musicale romantique.
Vendredi 24 mars
Déambulation libre des costumés vénitiens dans les rues et sur les places de Remiremont.
20 h 30, procession à la lueur des lanternes, au départ de la place de Lattre de Tassigny avec les casanovas qui ouvrent une soirée poétique.
Présentation théâtrale par les casanovas face à l’église abbatiale : ils entraînent les costumés dans leur sillage vers la place de la Mairie. Dans une ambiance feutrée, tout ce monde vénitien se présente sur les estrades.
Des défilés et animations
Samedi 25 mars
Séances photos dans les plus beaux quartiers de la ville.
Cour de la médiathèque, séance photos et concert du Steelband “Fassduubeli” de Langenthal (Suisse) à partir de 11 h 2e concert à 15 h, place de la Libération.
20 h 30, parade des costumés et des casanovas.
Dimanche 26 mars
En matinée, les costumés déambulent dans la ville.
Onze heures, place de Mesdames concert du Steelband et balade des costumés vénitiens.
Quatorze heures, les casanovas escortent les masqués. En musique, cette promenade prend possession des arcades avant de regagner le quartier abbatial à 15 h 30.
Dix sept heures, au rythme de l’hymne du Carnaval de Remiremont, les casanovas donnent rendez-vous à l’an prochain.
Animations autour du carnaval
Exposition « Le Carnaval des Animaux » du 18 au 26 mars, au centre culturel Gilbert Zaug.
Le marché vénitien du 24 au 26 mars de 9 h 30 à 18 h.
Secrets du carnaval
Les masques vénitiens
Il existe plusieurs sortes de masques vénitiens.
Le masque blanc classique qui camoufle la voix et permet de boire et de manger sans l’ôter.
Le Docteur de la peste inventé durant les épidémies de peste pour protéger les médecins.
Arlequin, personnage type de la Commedia dell’Arte. C’est le masque du valet rusé avec une bosse sur le front et souvent couvert de noir imitant la suie.
Pantalone, le masque du vieux marchand riche et avare.
Le larva, un masque sans expression, blanc et finement décoré. C’est le plus porté.
Le zanni, il comporte un front bas et un très long nez.
Colombine, un demi-masque féminin représentant une soubrette maligne et coquette.
Gnagna, il est en forme de chat.
Dottore, avec un gros nez et un faciès joufflu.
Polichinelle, noir avec un nez crochu…
Pierrot, un clown triste parce que sa bien-aimée est partie avec Arlequin…
Qui sont les casanovas ?
Il y a beaucoup de casanovas à Remiremont. Qui sont-ils ? Ils ont une mission particulière, celle d’aider les costumés lors des déambulations. Certains sont leurs chevaliers servants et veillent au bon déroulement du carnaval. D’autres prennent soin des costumés mais protègent également les spectateurs en les orientant si besoin. Leur devise : « La danse des masqués est un moment d’amour à traverser ».
À découvrir à Remiremont et autour
Découverte de Remiremont
Si vous allez à Remiremont, profitez-en pour découvrir l’histoire millénaire des Chanoinesses. Depuis le premier monastère installé au Saint-Mont jusqu’à la création du chapitre le plus prestigieux et le plus puissant d’Europe. Visitez l’église abbatiale Saint-Pierre du XIIIe siècle, sa splendide crypte du XIe. C’est un des plus beaux monuments romans des Vosges. Passez dans le quartier canonial et au Palais abbatial du XVIIIe (accès aux salons de l’Hôtel de ville). En centre-ville vous ne manquerez pas la rue des arcades, le bâtiment des Halles, la Statue du Volontaire. Il y a beaucoup de fontaines dans la ville sont la très jolie Fontaine des Dauphins. Les costumés apprécient beaucoup la pose devant cette fontaine.
Le Domaine de la chef Lorraine Pierrat
Coup de cœur pour le Domaine de Saint-Romary. Cette adresse vaut le détour dans les hauteurs de Remiremont. Pour la situation, au vert à 600 mètres d’altitude, mais surtout pour Lorraine Pierrat. Jeune chef pleine de talent, elle cuisine 100 % local avec une équipe 100 % féminine. Des assiettes originales, savoureuses et goûteuses. Peu conventionnelle, joyeuse, déterminée, passionnée de cuisine, elle sait où elle va. Sa carte change tous les jours et il n’y a pas de menu. « Une façon de travailler qui me permet de me réinventer au quotidien… » explique-t-elle. Elle vient à votre table et vous raconte ses plats, sa région. Active sur les réseaux sociaux, elle est également chroniqueuse à la radio. Elle a été distinguée en 2018, Jeune chef de talent, par le Gault et Millau.
Infos pratiques
Domaine de Saint-Romary, 88200 Saint-Etienne-lès-Remiremont. Tél. : 03 29 22 55 59
Facebook : Domaine Saint-Romary
https://www.facebook.com/profile.php?id=100064251210394
La pâtisserie Jean-Luc, ses nonettes et ses loriquettes
Installée à Remiremont depuis 1970, cette pâtisserie est tenue aujourd’hui par la fille du créateur. On y déguste notamment d’excellentes nonettes et loriquettes. La nonette est un petit gâteau rond qui existait déjà au temps des chanoinesses. Légèrement bombée, elle est recouverte d’un glaçage au sucre ou au chocolat. En 1751, le roi de Pologne Stanislas Leszczynski, Duc de Lorraine, mentionnait déjà son existence à Remiremont. La loriquette, quant à elle, est un petit gâteau à base de pâte d’amande en forme d’étoile à trois branches. Elle est parsemée d’amandes effilées et saupoudrée de sucre glace. Créée dès le Moyen-Âge, cette pâtisserie était autrefois préparée à Lunéville. Une dégustation s’impose, avec un bon thé ou chocolat, à l’heure de la pose au moment du carnaval !
114 Rue Charles de Gaulle, à Remiremont.
Pour en savoir plus
Site du carnaval
https://carnaval-venitien-remiremont-officiel.com
Site de l’Office de tourisme de Remiremont Plombières
6, Place Christian Poncelet. Tél. 03 29 62 23 70
www.tourisme-remiremont-plombieres.com
Merci à Deborah, Laurence, Lydie…, de l’Office de tourisme, pour cette belle découverte. Et à Jennifer Jean, directrice de Silfra Communication, pour sa sympathie et son efficacité. www.silfracommunication.com.
Reportage photo : Caroline Paux
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