Pourquoi utilise-t-on des nitrites dans certaines charcuteries ? Comment l’origine des viandes est-elle garantie ? Est-ce que les animaux sont bien traités ? Quelle est la juste quantité de charcuteries que je peux consommer chaque semaine ? Pourquoi ne supprime-t-on pas tous les additifs ? Autant de sujets qui figurent parmi les nombreuses questions soulevées par les consommateurs aujourd’hui. Loin d’ignorer ces interrogations, les professionnels de la charcuterie regroupés au sein de la FICT (Fédération Française des Industriels Charcutiers, Traiteurs et Transformateurs de viandes) ont décidé de les aborder une à une.
Établir un canal de discussion direct entre professionnels et consommateurs
Dans un contexte où les Français se posent de nombreuses questions sur leur alimentation et aspirent à être des consommateurs de plus en plus avisés, l’industrie agro-alimentaire fait l’objet d’une méfiance grandissante de leur part. Les charcuteries ne font pas exception et sont aujourd’hui partie intégrante des débats sur ce « bien manger » tant attendu.
Pour illustrer cette volonté de dialogue, ce sont des femmes et des hommes exerçant différents métiers au sein d’entreprises membres de la FICT, qui s’expriment directement depuis leur lieu de travail, ouvrant leurs portes et montrant les coulisses de leur production.
La plateforme interactive « Questions Charcuterie »
La FICT a décidé d’apporter des repères mais aussi des éléments de compréhension qui permettent aux consommateurs d’intégrer les charcuteries dans un schéma de consommation équilibré, dans le respect des recommandations de santé publique. Le site propose également :
– Des suggestions de recettes pour intégrer les charcuteries à vos menus de la semaine. Et cela dans un contexte de consommation réaliste, crédible et gourmand.
– Des photographies pour bien visualiser les quantités consommées, en apéritif, entrée ou plat principal.
Dix suggestions de semainiers
Cinq grands profils de consommateurs
Sur la base de l’analyse de l’ensemble des consommations alimentaires des Français, 5 grands profils ont pu être identifiés de façon statistique ( selon une enquête CREDOC- 2016)
Les « pressés », qui n’ont pas le temps de cuisiner et mangent souvent sur le pouce.
Les « bons vivants », qui adorent les produits du terroir et aiment se faire plaisir en prenant du temps à table.
Les « nutri-pratiques », qui passent peu de temps à table et favorisent les choses simples.
Les « gastronomes », pour qui manger est un vrai plaisir et qui aiment consommer de tout.
Les « cuisine facile », qui n’ont pas le temps de préparer des repas et favorisent des plats qui plaisent à tous.
Des idées bien dosées
L’analyse de ces 5 profils montre que l’on ne consomme pas tous les mêmes types de charcuterie. Pas dans les mêmes quantités ni de la même façon au sein du repas selon que l’on est en recherche de praticité ou de plaisir. Par ailleurs, il existe des ponts entre ces profils : on peut être « pressé » en semaine et « gastronome » le week-end. Depuis quelques années déjà, on constate une émergence en France, de nouveaux moments privilégiés de consommation. Un exemple : les apéritifs dinatoires. Ils ne sont plus l’apanage d’un profil ou d’une génération, mais une pratique qui se généralise et à prendre en considération. Or, on ne consomme pas les mêmes quantités de charcuterie selon qu’elle est consommée à l’apéritif, en entrée, dans un sandwich ou en plat principal.
Copyright : Frédérique Lebel (Paté en croûte) – Christiane-Boudon (Sandwich mixte cantalou)
Crédit Photos : les charcuteries.fr
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